Le Bon Dieu continue de remplacer les bergers qui ne s'occupe pas de ses brebis - 16e Dimanche du Temps Ordinaire - 18 juillet, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

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 è « Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. » 


        Du point de vue du Bon Dieu, nous sommes tous et toutes ses brebis, et Il envoie dans le monde des bergers pour s’occuper de nous. Parmi ces bergers il y a d’abord les pasteurs – évêques, prêtres, et diacres – mais il y a aussi les médecins, les infirmières, et tout le personnel du système de santé et des services sociaux. Il y a aussi les juges, les avocats, les notaires, les conseillers, et les thérapeutes. On peut compter aussi nos gouvernants et tous ces gens qui servent la population dans la fonction publique, y compris les enseignants. Il y a aussi plein d’entrepreneurs qui offrent toutes sortes de services qui ont pour objet le bien-être et la santé.

Selon le jugement du Bon Dieu, beaucoup de ces bergers ne s’occupent pas des gens sous leur charge avec compétence, ni avec honnêteté, ni avec ouverture; il y en a, même des prêtres et religieux, qui ont abusé les innocents. Le résultat : des brebis sont dispersées par les mauvais soins; et beaucoup d’entre elles périssent. Pour sa part, le Bon Dieu ne cesse de s’occuper de ses brebis, et d’envoyer d’autres bergers qui s’occupent des brebis selon son cœur de Créateur.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Nous pourrions examiner plusieurs domaines de la vie où les bergers ne protègent pas les brebis. Limitons-nous à examiner leur gestion dans seulement trois domaines de la vie : les biens matériels, la sexualité humaine, et la fécondité humaine.

Trop de gens qui ont accès aux biens matériels et aux ressources de la Terre, à la richesse, et au pouvoir se laissent emporter par des attitudes et des passions d’égoïsme et accumulent beaucoup plus que ce dont ils ont besoin. La première conséquence est que plein de gens sont privés d’avoir accès même aux vivres essentiels à la vie pour eux-mêmes et leurs familles. Trop de sociétés commerciales sont à ce point obsédées de maximiser leurs profits qu’ils éliminent les emplois sans aucun souci des gens ordinaires qui ont besoin de travailler pour faire vivre leurs familles, pour garder un toit au-dessus de leurs têtes, pour se vêtir, et demeurer en santé.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

À tous les niveaux de la société, les personnes, les services, et les bureaux ont horreur du plan de notre Créateur Dieu pour notre bonheur. Ils préconisent et encouragent tout le monde à ignorer le plan de Dieu et de s’adonner à toutes sortes de pratiques sexuelles qui n’ont rien à avoir avec le couple d’un homme avec une femme qui ensemble accueillent des enfants pour fonder leur famille. Les résultats incontestables de toutes ces pratiques sexuelles sont là : les maladies infectieuses, la perte de sa dignité et de la joie de vivre, la disparition du souci pour les autres, toutes sortes de troubles psychiques – y compris la dépression – et le suicide.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Quand notre Créateur nous a créés homme et femme, Il nous a dotés de notre fertilité qui se traduit en générativité, notre capacité de donner la vie. Donner la vie à d’autres nous ouvre au bien-être des autres et nous déconcentre de sur nous-mêmes. Le premier résultat de vivre pour les autres est la paix intérieure et la joie.

Malheureusement, il y a plein d’acteurs, de bergers à tous les niveaux de la société, qui voient notre fertilité non comme la bénédiction voulue par le Bon Dieu, mais au contraire comme une malédiction, comme une maladie. Donc on a inventé des médicaments pour se saisir de notre fertilité et pour l’éteindre. Le résultat le plus dramatique et troublant de cette « culture de la stérilité » est l’avortement qui, à son tour, a fait de nous une « culture de la mort ».

Au Québec il y a environ 23,300 avortements par année ou 64 par jour. Au Canada il y en a 85,000 par année ou 233 par jour. Aux États-Unis c’est 862,000 par année ou 2,400 par jour. Dans le monde entier, il y en a 73,000,000 par année ou 200,000 par jour. C’est plus que la Covid-19. La majorité des gens qui offrent l’avortement comme un service n’informent pas les femmes – sont rarement accompagnées de l’homme – des risques d’effets désastreux de ces procédures. Allez voir pour vous-mêmes sur YouTube le documentaire en anglais « Hush » qui met en valeur les données accumulées par les recherches scientifiques depuis des années.  

Toute femme – surtout si elle n’a pas encore d’enfants – qui se fait avorter une ou plusieurs fois augmente grandement son risque de cancer du sein, et de toutes sortes de troubles psychiques : dépression, dysfonction sexuelle, incapacité de maintenir une grossesse jusqu’à son terme, sommeil troublé, traumatisme, désordre d’alimentation, dépendances, et le suicide. La société brasse la polémique autour du droit des femmes de choisir, justement pour cacher et dissimuler l’information qui permettrait aux femmes de faire un choix bien informé. C'est grave; c'est triste, mais....

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu est miséricordieux et ne se fatigue jamais de pardonner, Lui le Bon Berger, Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Prenons quelques instants pour laisser l’Esprit Saint renouveler notre confiance en Jésus.

        Vous savez, dans ma jeunesse j'ai grandi en entendant parler les ainés, mes grands-parents, mes oncles, mes tantes, mes parents, et il y avait beaucoup d'histoires... on se lamentait qu'autrefois les prédicateurs tappaient sur l'ambon et menaçaient constamment les gens d'aller en enfer et tout ça; ce qui fait que quand je suis devenu prêtre et depuis 38 ans que je suis prêtre, je trouve difficile de donner les faits comme j'ai fait dans l'homélie aujourd'hui, mais il fallait le faire parce que notre société cache la vérité, cache les faits. Ce qui fait que les gens qui se pensent obligés de faire avorter ne sont pas au courant des risques. Les médecins ne disent pas le risque; c'est inconcevable! À chaque fois qu'on va voir un médecin on nous explique le risque d'une chirurgie, etc. Pour un avortement, non. Non, on ne dit pas; c'est inconcevable! Alors, il fallait que quelqu'un commence à dire. Si vous pouvez comprendre l'anglais, allez voir le film "Hush"

        Pour les gens qui insistent à nier la vérité et à cacher la vérité, un jour ils vont trouver le Seigneur sévère à leur égard, mais même lorsque le Bon Dieu est sévère, c'est un acte de miséricorde; parce qu'Il veut nous ramener, Il veut nous sauver. Mais dès que nous acceptons d'admettre notre pauvreté; alors, le Seigneur se montre tendre et miséricordieux envers nous. Alors, dans cet esprit, unissons nos coeurs et nos voix pour faire ensemble la profession de notre foi. Je crois en Dieu, le Père tout-puissant.... 

        Vous pouvez aller voir ce que j'ai déjà réfléchi et écrit ailleurs sur cette question de la responsabilité pour la grossesse et l'avortement, à savoir, que le Bon Dieu n'a jamais voulu que la femme ait à porter toute seule de telles décisions et de telles responsabilités. Autrement dit, l'homme doit se reconnaître responsable de toute situation qui mène à l'avortement par son absence, son abandon de la femme, et de son manque de prise en charge et d'appui pour la femme chez laquelle il a cherché l'intimité. Voici le lien : 
https://lafractiondupain.blogspot.com/2020/12/la-sexualite-humaine-don-de-dieu-qui.html

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC

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