Face à toute détresse ou souffrance l'Esprit Saint souffle en nous une parole d'espérance pour nous ouvrir au Bon Dieu. 1er Dimanche de l'Avent - 28 novembre, 2021 - Église MRP de la Paroisse JLM

   Évangile et Homélie version MP3  -  version PDF 

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »


Heureux sommes-nous, frères et sœurs, quand en nous éveillant le matin notre première pensée est semblable à celle-ci : « Merci, mon Dieu, pour mon sommeil et mon repos, et merci ce matin encore une fois pour le don du souffle de la vie! »

L’Esprit Saint qui est Dieu avec le Père et son Fils Jésus, notre Seigneur, habite en nous et est toujours en train d’élever notre âme, notre pensée, et notre esprit vers notre Créateur et notre Dieu, Celui qui nous aime parfaitement. Heureux sommes-nous, frères et sœurs, à tout moment quand nous nous laissons faire, quand nous nous laissons inspirer, quand nous nous laissons conduire par l’Esprit Saint, qui est au sein de Dieu l’Eau Vive, et qui donne la vie.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

Malheureusement il y a dans la vie des moments où nous n’entendons pas au-dedans de nous cette douce voix de l’Esprit Saint; car nous avons choisi de donner toute notre attention à d’autres voix intérieures : crainte, découragement, révolte et le refus de souffrir, convoitise, jalousie, haine et le désir de vengeance, l’orgueil, la désolation, et le désespoir. Quand notre ciel est rempli de gros nuages noirs et de la fureur de la tempête, il nous est difficile de garder notre attention fixée sur la présence du Dieu vivant au fond de notre âme dans notre esprit.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

En plus de la tourmente intérieure dans notre esprit, il y a aussi les pensées terrifiantes provoquées par les troubles extérieurs à nous : la menace du virus qui cause la maladie de la Covid-19 dans toutes ses variantes interminables, les nouvelles de guerres et famines sur toute la Terre, la confusion dans l’identité humaine et sexuelle provoquée chez nos jeunes par tout ce qui est transmis dans les médias de la télé, des films, et des réseaux sociaux. Ajoutés à cela il y a des mariages qui s’effondrent, des familles qui sont rompues, les emplois perdus, les faillites financières et personnelles, et toutes sortes de désastres de loin ou tout près de nous.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Comment pouvons-nous, frères et sœurs, nous en sortir? Où pouvons-nous trouver d’abri au milieu de la tempête quand la fureur de celle-ci nous effraie et nous paralyse? Nous sommes là ce matin pour accueillir la bonne nouvelle que le Bon Dieu nous offre dans notre détresse. Le Bon Dieu est venu nous secourir et Il est apparu au moment de la naissance de son Fils devenu homme conçu par l’Esprit Saint et né de Marie à Bethléem, ce que nous allons fêter à Noël.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

En plus de cette grande joie de l’Incarnation du Fils de Dieu en Jésus de Nazareth, nous savons que devenu homme Jésus a accepté de prendre sur Lui, sur ses propres épaules tous nos fardeaux et tous nos péchés; afin de nous réconcilier à son Père. Par le Baptême Jésus nous a faits enfants de Dieu son Père qui est maintenant aussi Notre Père. Nous avons donc déjà un pied dans le Royaume de Dieu. Pour y avoir les deux pieds, il nous suffit de choisir de tourner notre attention vers cette douce voix de l’Esprit Saint qui murmure à l’intérieur de nous.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Nous venons à l’instant d’entendre la voix forte et confiante de Jésus qui nous rassure même face aux pires signes dans le monde qui feront même mourir de crainte les gens qui ne connaissent pas Dieu. Pour nous qui connaissons Dieu, Jésus nous dit qu’au moment même de la pire crise : « redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » Dieu est déjà venu sur Terre en Jésus, ressuscité d’entre les morts, et Il reviendra dans la gloire à la fin des temps. Jésus est le Dieu qui vient encore à tout moment avant, durant, et après notre prière. Jésus est là qui nous rassemble, et Il est là qui nous nourrit de sa propre vie divine quand nous Le recevons dans la Sainte Communion. Il est là quand nous confessons nos péchés devant son prêtre et c’est Lui, Jésus, qui nous pardonne nos péchés en nous donnant l’absolution.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Ce temps de l’Avent qui commence aujourd’hui est un temps d’attente dans l’espérance parce que Dieu est fidèle dans son amour et Il réalise toujours ses promesses en Jésus.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

 

À tout moment que nous élevons notre esprit vers Dieu, nous sommes en prière. Quand nous crions vers Dieu dans la détresse comme dans la joie, nous sommes en prière. Le Bon Dieu est tout près de nous dans notre propre esprit, et Il nous fait confiance. À notre tour, faisons-Lui confiance. Que cette saison de l’Avent soit pour vous un temps d’espérance.

Jésus est Lui-même notre espérance : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Venez, demeurez avec nous, vous qui êtes Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en nous.

 

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Nous sommes en présence de Jésus, Roi et Grand Juge - son amour nous aide à ne pas tourner le dos. - 34e Dimanche du Temps Ordinaire - Le Christ, Roi de l'Univers - 21 novembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

    Homélie - MP3       version PDF

Merci Seigneur pour les petits enfants... leurs balbutiements et leurs cris ne sont pas une distraction, mais nous aident à laisser sortir de nous coeurs les cris que nous gardons au-dedans... crainte, douleurs, deuille, joie, surprise, anxiété...

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »


Frères et sœurs en Jésus, avez-vous remarqué que le Bon Dieu se fait caché et silencieux? En tant que Créateur de l’Univers, la Très Sainte Trinité n’a pas besoin de donner à l’humanité plus de preuves de son existence que ce qui existe déjà devant nos yeux. Les merveilles de la nature et de toutes les espèces d’êtres vivants et la magnificence et l’abondance extraordinaire des étoiles donnent leurs témoignages éloquents à l’existence et à la grandeur du Bon Dieu.

Ces témoignages nous viennent du monde visible, et au-delà du monde visible, il y a la quantité innombrable d’anges en présence de Dieu dans l’éternité de Dieu et qu’Il envois sur la terre avec ses messages, comme l’Archange Gabriel venu apporter à Marie l’annonce que Dieu lui demandait d’être la Mère de son Fils unique; ce que nous nous apprêtons de fêter à Noël.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

Quand le gouverneur Ponce Pilate imposa à Jésus son interrogatoire, il ne savait pas qu’il était en présence de Jésus en tant que le Grand Roi de l’Univers, le Fils de Dieu. Ce qu’il ne savait pas c’est que c’est Jésus qui est le Juge véritable et qu’en ce même moment c’est Jésus qui lui faisait passer son propre interrogatoire. Pilate allait-il s’ouvrir à la vérité manifeste en Jésus debout devant lui? Eh bien, frères et sœurs, Jésus est également notre Juge, parce qu’Il est le Grand Juge de toute l’humanité, et nous voilà aussi debout en sa Présence.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

En ce moment-même que je vous parle et que vous m’écoutez, frères et sœurs, nous vivons nous-mêmes notre propre interrogatoire devant Jésus, le Grand Juge; car Il est le Fils unique de Dieu, la Vérité en Personne, parce qu’Il reçoit du Père éternel la Vie divine et Il vit cette vie éternelle dans la communion du Saint Esprit. Dieu Trinité contient toute vérité en Lui-même.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Nous qui sommes vivants sur cette planète Terre en ce moment, nous sommes entourés de toutes sortes de vérités proposées par des êtres humains qui ne sont pas la vérité du tout. Tous et chacun revendiquent notre attention soit pour nous vendre quelque chose, soit pour nous convaincre de quelque chose. Qui devons-nous croire? En qui allons-nous mettre toute notre confiance? Voilà la question de l’heure, et sans doute la plus grande question de notre vie. Voilà une des raisons pour lesquelles le Pape François a transféré les Journées mondiales de la Jeunesse du dimanche des Rameaux à cette solennité du Christ-Roi juste avant l’Avent.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

Depuis le début de l’humanité, nous héritons de ceux qui nous précèdent un certain refus du Bon Dieu. Dieu nous a créés en communion avec Lui, mais avec la liberté de choisir. Nous abusons de notre liberté en rejetant le Bon Dieu, en tournant le dos les uns envers les autres, et en détruisant l’environnement naturel qui est notre demeure commune. C’est que l’humanité vit toujours son adolescence face au Bon Dieu et à la vie, et Lui, en parent parfait, Il respecte nos choix mais n’abandonne pas l’espoir de nous regagner par son amour miséricordieux.

Et comment vivons-nous notre interrogatoire face à Jésus, le Grand Juge de l’humanité? Nous vivons notre interrogatoire dans tous les divers moments de la vie de tous les jours face à notre prochain, soit dans notre famille, soit en dehors de la maison au travail, à l’école, au marché, chez des amis, et aussi dans notre refus de bien nous occuper de l’environnement.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Nous verrons à Noël qui sont ceux qui ont tourné le dos à Joseph et Marie enceinte de Jésus, et qui les ont accueillis. Il en va de même pour nous. Qui avons-nous accueilli cette semaine, et contre qui avons-nous tourné le dos? Qu’avons-nous fait pour l’environnement?

Aujourd’hui, qui vais-je accueillir? Contre qui vais-je tourner le dos? Cette semaine, qui vais-je accueillir? Contre qui vais-je tourner le dos? Que ferais-je pour l’environnement?

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Quelle est l’offrande personnelle de moi-même, représentée par le pain et le vin, vais-je maintenant déposer sur l’autel avec Jésus? Je confesse et j’offre au Père éternel tous les gens contre qui j’ai tourné le dos; afin qu’Il les bénisse. J’offre aussi au Père éternel tous les gens que j’ai su accueillir depuis la dernière fois que je me suis présenté devant l’Autel du Seigneur; car je reconnais que c’est seulement par la grâce de Dieu que j’au su les accueillir.

Voici ma prière dans ma pauvreté : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu désire grandement nous pardonner et nous redonner la vie, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en notre esprit.

Voici ce qui peut nous aider à garder le silence en nous-même... là où nous rencontrons la Très Sainte Trinité... laisser résonner en nous-même comme un écho le Nom de Jésus... Jésus... Jésus... Jésus....

 

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Dieu nous montre l'amour et la confiance de 2 veuves tout en dénonçant ceux qui les exploitent. - 32e Dimanche du Temps Ordinaire - 7 novembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

   Évangile et Homélie - MP3       version PDF


Anticipant le "Jour du Souvenir" / "Remembrance Day" - le 11 novembre

Le Bon Dieu nous présente ce matin deux veuves, et toutes les deux font preuve d’un grand cœur. La veuve de Sarepta ne refuse pas la demande du prophète Élie, malgré le fait qu’elle et son fils sont à l’extrémité de la pauvreté et de la faim. Elle prévoit mourir bientôt avec son fils.

La veuve de Jérusalem qui se présente au Temple est elle aussi pauvre à en mourir. C’est que partout sur la planète Terre pendant des millénaires les femmes dépendaient soit de leur père soit de leur mari pour vivre. Une veuve âgée n’avait ni père ni mari; alors elle subsistait d’un jour à l’autre en dépendant entièrement de la charité publique. En Israël Dieu avait averti son peuple de bien s’occuper de la veuve et de l’orphelin, mais dans la pratique, trop souvent les riches s’arrangeaient pour éviter de prendre à charge leur part des pauvres.

Jésus a souvent expliqué la situation à ses disciples : non seulement les chefs religieux et les riches ne s’occupaient pas des pauvres, mais le scandale est qu’ils les exploitaient. Aujourd’hui Jésus déclare : « Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières. » À l’époque du prophète Élie aussi, les dirigeants, les chefs religieux, et les riches exploitaient la veuve et le pauvre. De nos jours, ceux qui peuvent se payer des avocats peuvent faire interpréter la loi en leur faveur; tandis que les pauvres sont laissés pour compte.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Le Bon Dieu sait très bien que ni les lois ni la force peuvent amener les êtres humains à se comporter avec justice et compassion. Ce n’est que l’amour qui peut motiver les gens à bien vouloir s’occuper des gens vulnérables : la veuve, l’orphelin, le pauvre, et l’impuissant.

Voilà pourquoi le Bon Dieu n’agit pas envers les méchants avec le tonnerre et les éclairs, ou en secouant la Terre. Nous le constatons déjà que tous les désastres naturels ne font rien pour améliorer les attitudes des gens. Au contraire, les troubles semblent endurcir les gens dans les attitudes qu’ils manifestent déjà. Ce sont les cœurs qui ont besoin de s’attendrir.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Jésus dénonce l’hypocrisie et il met à l’honneur les personnes droites, justes, fidèles, et généreuses. Nous l’avons entendu avertir ses disciples : « Méfiez-vous des scribes » pour qui ce ne sont que les apparences qui comptent. Pour Jésus et pour Dieu son Père, c’est le cœur qui compte, ce qu’on trouve à l’intérieur de la personne. Nous voyons en Jésus une harmonie parfaite entre ses paroles et son cœur, ses gestes et sa pensée, sa Personne et son esprit.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Ces deux veuves, malgré la réalité qu’elles souffraient toutes les deux d’exploitation de la part des riches et des puissants; néanmoins, elles mettaient toute leur espérance en Dieu et en Lui seul. Voilà pourquoi « Jésus appela ses disciples » pour leur montrer la veuve et l’offrande de ses deux sous. Aux yeux de cette pauvre veuve, le Temple était la Maison de Dieu, et elle voulait à tout prix Lui faire honneur en y versant son obole.

Jésus voit clair, et Il nous appelle à voir clair à notre tour. Tant que l’histoire humaine se déroulera, on peut s’attendre à voir les riches et les puissants exploiter les pauvres. Pas tous. Il y a des riches et des puissants qui sont dévoués envers Dieu et très généreux envers les pauvres et des démunis. Le Bon Dieu nous laisse décider de nos œuvres de justice et de charité.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Il y en a ici au pays qui ne veulent rien savoir de la société et ne s’occupent que de leurs propres affaires. S’ils s’occupent bien de leur famille, eh bien c’est déjà quelque chose. Mais le bien-être de la société ne peut pas dépendre seulement des gouvernements aux divers niveaux. Il nous appartient à nous tous de prendre notre part des responsabilités sociales. Par exemple, il est très important de voter aux scrutins publics, comme dans ces élections municipales.

La vérité la plus importante que le Seigneur nous apporte aujourd’hui c’est la confiance toute entière en Dieu manifestée par ces deux veuves. Le Bon Dieu mérite notre amour et notre entière confiance, mais la nature humaine, blessée comme elle est, rend difficile la confiance. Voilà pourquoi nous avons besoin de la Présence de Dieu Trinité en nous : le Père, et le Fils, et le Saint Esprit. Peu importe tout ce qui pourrait nous décourager, continuons de prier, d’ouvrir notre cœur, notre pensée, et notre esprit au Bon Dieu. Sans Lui, il n’y a pas de vie qui dure.

La plus belle prière est la prière du pauvre à genou ou debout ou assis devant Dieu qui murmure à voix basse : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! »

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu désire grandement nous pardonner et demeurer en nous, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en notre esprit.

 

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Seigneur, donne à ton serviteur un cœur attentif pour discerner le bien et le mal! - 30 juillet, 2023 - 17e Dimanche du Temps Ordinaire "A" - Église MRP de la Paroisse JLM

Dans la "Nouvelle Alliance" de notre Dieu Créateur avec l'humanité, comme nous l'avons en Jérémie 31:31-34, toute personne...