Ma croix c'est moi-même et mes réactions aux autres - l'amour est un avant-goût du ciel. 30 août, 2020

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Alors, frères et sœurs, bonjour. Peut-être que vous serez tannés que je vous pose cette question mais je vais vous la poser quand-même. Comment ça va? Et votre famille? Vous savez, ce n’est pas une question inutile ou banale. Vous avez remarqué que le Pape François, souvent lorsqu’il s’adresse aux gens, aux assemblées, aux foules il commence toujours comme ça. Bonjour. Comment ça va? Vous savez, c’est important que nous prenions conscience en nous-mêmes de ce qu’il se passe en nous parce que – qu’on aime ça ou qu’on n’aime pas ça – nous ne sommes pas des anges. Il est vrai que nous avons un esprit en nous qui est immortel. Un jour nous allons tous mourir – peut-être aujourd’hui, peut-être dans 50 ans – et au moment de la mort tout ce que nous sommes au-dedans de nous, nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos intentions, nos efforts, nos aspirations, nos désirs – tout cela continue. Nous appelons ça l’esprit, ou l’âme, qui est un peu comme un ange, qui est immortel et qui ne peut jamais mourir, mais qui pour le moment sur cette terre est uni à notre corps.

St. Paul, s’adressant aux Romains, leur dit : « Je vous exhorte, frères, (et sœurs), par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière – en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. » Vous savez que le Seigneur nous a donné un clergé : des évêques – en premier les apôtres – et ensuite des prêtres et aussi des diacres; c’est pour rendre visible ce que nous sommes tous dans l’intention de Dieu nous sommes tous, hommes, femmes, jeunes, vieux, enfants, nous sommes tous sacerdotales, nous sommes tous prêtres. C’est-à-dire, un prêtre c’est quelqu’un qui offre un culte à Dieu, et St. Paul nous dit clairement : le culte que Dieu désire que nous lui offrions, c’est nous-mêmes.

Pourquoi nous faisons des offrandes d’argent? Dans certains pays on fait des offrandes matérielles : on apporte des poules, on apporte des œufs, on apporte des fruits du jardin; on apporte ce qu’on a à donner. Mais ces offrandes tangibles représentent l’offrande de nous-mêmes. En parlant de cette offrande de nous-mêmes, de notre vie, de notre corps, Jésus utilise l’image de la croix parce que Jésus savait déjà ce qui allait lui arriver : Il allait être exécuté, et dans son monde à lui la façon d’être exécuté c’était aux mains des romains, parce que les juifs n’avaient pas le droit d’exécuter personne, et ça c’était selon la loi des romains, et donc les romains, eux, leur façon préférée c’était la croix. Alors Jésus savait, ayant vu maintes fois dans sa vie des gens se faire crucifier; il savait qu’il fallait d’abord porter la croix jusqu’au lieu de l’exécution. Alors, c’est quoi cette croix que Jésus nous convie à porter?

(taper le dessus de l’autre main plusieurs fois) La croix c’est notre vie physique et mortelle, notre corps. Pourquoi? Pourquoi offrir notre corps? Parce que c’est dans le corps que nous vivons tout ce que nous vivons. Les émotions que nous vivons, nous les ressentons dans notre corps; que ces soit des émotions joyeuses ou pénibles, et quand on ne fait pas d’exercice, éventuellement les émotions nous compriment et puis on se sent, on se sent mal et ça peut aller jusqu’à la maladie éventuellement si on ne libère pas ces émotions-là. Et on les libère en faisant de l’exercice, en bougeant, et puis les émotions s’évanouissent, et puis on se sent mieux. La vie parfois est difficile. On a l’impression que notre enfer c’est les autres, les autres qu’on a à endurer. Non, le problème n’est pas avec les autres. Le problème est en moi.

C’est pas ma sœur qui est un problème; c’est la façon que moi je réagis à ma sœur; c’est ce que moi je ressens face à ma sœur… tout ce passe au-dedans de moi. On a l’impression que c’est l’autre qui est mon problème; non! L’autre est ce qu’il est. L’autre est ce qu’elle est. J’ai à l’accepter comme Dieu m’accepte, moi. Le problème, c’est en moi, c’est comment je vis chacune de mes relations. Je peux les vivre paisiblement ou je peux les vivre en misère et en maudit. C’est mon choix. Mais vous allez me dire « On a pas le choix; on endure, on souffre. » Oui, mais dès qu’on s’aperçoit qu’on vit quelque chose, qu’on a des émotions; dès qu’on devient conscient, c’est à partir de ce moment-là de conscience qu’on a des choix.

Je peux choisir d’accepter de t’endurer, et si j’accepte de te souffrir, si j’accepte de t’endurer, c’est un choix et c’est un acte d’amour, et voilà mon offrande que j’apporte au Bon Dieu. Toutes mes décisions, tous mes choix d’accepter d’endurer quelqu’un durant la semaine, de souffrir quelque chose durant la semaine; toutes ces décisions accumulées de porter ma croix – voilà mon offrande que j’apporte au Seigneur. Inévitablement je prends conscience aussi des moments où j’ai refusé de souffrir quelqu’un… Non! Arrêtes-moi ça! Enlèves-toi de devant ma face! Quand je refuse d’accepter de souffrir, c’est un rejet de quelqu’un, ou d’une situation, ou de Dieu. À ce moment-là je n’ai plus rien à offrir au Bon Dieu, mais je peux me repentir et dire : « Seigneur je prends conscience que j’ai refusé de souffrir cette semaine quelqu’un, une situation, et même Toi, Seigneur, je m’en excuse. Pardonnes-moi, Seigneur, je suis pécheur. » Alors voilà mon offrande : j’offre au Seigneur mon repentir, mon regret, mon désir de faire mieux.

Alors la première vérité que le Seigneur nous dit ce matin, c’est que notre croix c’est nous-mêmes que nous avons à endurer, que nous avons à porter, à accepter d’endurer et de souffrir. Le deuxième point est que le problème c’est pas les autres, mais c’est ce que je vis au-dedans de moi face aux autres, face à la vie, face à Dieu; et j’ai beaucoup de liberté au-dedans de moi pour mon attitude – quel attitude je vais adopter face à tout ce que j’ai à vivre à tout moment. Le troisième point c’est que nous avons un choix d’être en enfers ou d’être au ciel. Au moment de notre mort notre choix deviendra définitif. Mais aujourd’hui j’ai souvent des opportunités de choisir d’être en enfers ou d’être au ciel.

Comment choisir d’être au ciel? Pensez-y. Comment pouvons-nous choisir d’être au ciel? Et bien tous les saints et les saintes nous donnent des indices. Ce matin nous avons Jérémie, le prophète Jérémie; nous avons aussi St. Paul. Jérémie, il avait une vocation : « Bien vas-donc parler aux gens-là et puis voici ce que tu vas leur dire. » Mais pour Jérémie c’était souvent des mauvaises nouvelles que le Bon Dieu avait à donner parce que les gens s’étaient tournés contre Dieu et donc le Bon Dieu voulait les secouer un peu. Il envoyait Jérémie; alors vous pouvez comprendre que les gens n’étaient pas contents de recevoir ces paroles-là, et donc ils on réagit contre Jérémie, ils l’ont refusé, ils l’ont persécuté, et puis à un moment donné nous avons entendu ce matin que Jérémie il en avait jusque là; il était tanné de ce que le Bon Dieu l’envoyait faire. C’est correct. C’est parfois bien correct d’être tanné de même dire au Bon Dieu qu’on est tanné; parce que si je dis au Bon Dieu que je suis tanné, c’est déjà une prière. C’est mieux me plaindre au Bon Dieu que d’ignorer le Bon Dieu. Si j’ignore le Bon Dieu je coupe toute possibilité de relation, mais au moins se je me plains au Bon Dieu bien c’est déjà quelque chose. Au moins j’admets que le Bon Dieu est réel, je reconnais que le Seigneur est quelqu’un. C’est déjà une relation.

Et, mes frères et sœurs, à tout moment que nous choisissons d’être en relation avec Dieu, et bien, nous avons déjà un pied au ciel, parce que le ciel d’éternité sera une relation intime avec le Père, avec Jésus, et avec l’Esprit-Saint. Alors en résumé, premièrement, nous avons à vivre ce que nous avons à vivre en nous-mêmes, dans notre corps. Deuxièmement, nous avons l’opportunité de choisir d’accepter de souffrir tout cela, et c’est cela porter notre croix. En acceptant d’endurer les autres, je porte ma croix et je pose un acte d’amour, et c’est mon offrande que j’apporte au Seigneur. Troisièmement, j’ai le choix de vivre en enfers ou au ciel. Je préfère le ciel, et vous? Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint d’ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

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Faisons de la place dans notre coeur même pour l'étranger comme Jésus fait pour nous. 16 août, 2020

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Bonjour Frères et Sœurs! Comment allez-vous? et votre famille? J’espère que vous êtes tous bien, dans le Seigneur. Qu’en est-il de la taille de notre cœur? Y a-t-il assez de place dans notre cœur pour la vie? Assez de place pour l’espérance? Et assez de place pour l’amour?

Tous les jours nous pouvons apprendre quelque chose de neuf en observant les autres. Nous venons d’entendre Saint Paul se désoler du fait que ses propres compatriotes juifs ne croyaient pas la bonne nouvelle de Jésus. Même quand les étrangers ont accepté de croire en Jésus, la plupart des juifs refusaient de croire en Lui. Il y en avait parmi les juifs qui voulaient que le salut leur soit réservé parce qu’ils étaient le « Peuple Choisi » et béni de Dieu. Leurs cœurs étaient devenus trop étroits… il n’y avait certainement pas de place dans leurs cœurs pour les étrangers, et donc, il n’y avait plus de place même pour le Bon Dieu. C’est parce que le Bon Dieu accommode toute l’humanité dans son cœur aux dimensions infinies.

Si nous ne faisons pas attention, nous pouvons souffrir de la même maladie. Il nous est possible de vouloir que le salut du Bon Dieu nous soit réservé, et alors, si nous entendons dire que le Bon Dieu aime même les étrangers : les musulmans, les hindous, les bouddhistes, les communistes, les athées, les gens d’une autre couleur, d’une autre race… eh bien, il nous est possible d’être en maudit, d’être en colère, et de nous sentir misérable. Pourquoi souffrir d’une telle misère? C’est parce que vouloir exclure les étrangers, c’est vouloir être les privilégiés, c’est vouloir être les seuls à être choisis de Dieu; c’est déjà l’attitude des démons dans l’enfer!

Ceux qui n’ont que très peu de place dans leurs cœurs, qui n’ont pas de place pour les autres dans leurs cœurs, eh bien, ils ne peuvent pas endurer le Bon Dieu; parce que Lui, Il aime tout le monde, même les méchants. Les parents qui ont un enfant méchant ne cessent jamais d’aimer leur enfant malgré sa méchanceté; parce qu’il est leur enfant. Il en est de même pour le Bon Dieu qui est le Père éternel de toute l’humanité. Si jamais nous voyons que nous souffrons de cette maladie du cœur, de cette mauvaise infection d’esprit, tout n’est pas perdu. Non, voilà que Saint Paul n’a pas abandonné espoir du salut pour ses compatriotes. Le Bon Dieu offre son salut à toute personne humaine qui s’approche de Lui avec respect, louange, et adoration.

Même si nous n’aimons pas l’étranger, ou si nous n’aimons pas quelqu’un pour quelque raison que ce soit, ne perdons pas espérance; parce que justement, cette personne nous donne l’occasion de pratiquer l’ouverture de notre cœur trop étroit en pratiquant la miséricorde. La miséricorde veut dire, littéralement, « un cœur misérable ». Si nous acceptons de faire de la place dans notre cœur pour la personne que nous n’aimons pas ou la personne qui nous fait peur; alors notre cœur se sent misérable, mais c’est bon, parce que c’est la miséricorde que nous offrons. La miséricorde, finalement, c’est donner notre amour à celui qui ne le mérite pas. C’est ce que le Bon Dieu fait pour nous tous. Nous ne méritons pas son amour, mais Il nous aime quand même. Le Bon Dieu voit notre misère, et Il partage notre misère en nous aimant.

C’est comme l’enfant qui rentre en pleurant après avoir joué dans la boue et, tout sale, il vient à sa maman et elle le prend quand même, sachant que la boue sur son enfant salira ses vêtements; mais elle ne peut pas retenir son amour dans son désir de consoler son enfant. Eh bien, le Bon Dieu aime tous ses enfants encore plus qu’une bonne Maman, qu’un bon Papa.

Qu’en est-il de la taille de notre cœur? Y a-t-il assez de place dans notre cœur pour l’étranger? Assez de place pour les malfaiteurs? Et assez de place pour le Bon Dieu? Le Bon Dieu est exigeant à notre égard. Il nous appelle à aimer comme Lui nous aime, comme Jésus nous a aimés alors qu’Il était sur la Terre. Jésus nous a aimé jusqu’au bout, jusqu’à la mort.

Quand nous respectons le Bon Dieu, cela nous met dans une situation de vérité, parce que le Bon Dieu mérite notre respect; car Il est notre créateur.

Quand nous louons le Bon Dieu, cela nous met dans une situation juste, parce que le Bon Dieu mérite notre louange; car Il est notre Père éternel qui nous aime et désire notre bonheur.

Quand nous adorons le Bon Dieu, cela nous met en toute liberté, parce que le Bon Dieu mérite notre adoration; car Il est notre salut, notre héritage éternel, notre trésor.

Mais vous allez peut-être me demander : « Comment se fait-Il que Jésus a refusé de recevoir l’étrangère, la Cananéenne? Ma réponse : Non, Jésus ne l’a pas refusée. Au contraire, ce sont les compatriotes juifs de Jésus qui traitaient les étrangers de « chiens », croyant que les étrangers étaient exclus du salut offert par Dieu. Eh bien, même les gens bien éduqués étaient ignorants de leur propre tradition religieuse. Nous avons entendu cette parole de Dieu donnée par le prophète Isaïe : « ma maison s’appellera ‘Maison de prière pour tous les peuples’. »

Jésus n’a pas refusé la femme, mais Il l’a taquinée en utilisant les mots racistes utilisés par ses compatriotes. L’évangéliste Matthieu ne nous décrit pas les yeux accueillants ni le ton de voix ricaneur que Jésus a sans doute utilisées avec elle. Il l’a encouragée par son attitude et elle a compris. En Jésus nous voyons que le Bon Dieu veut toujours que tous les peuples entrent dans sa maison et connaissent son salut, acceptent son amour. Encore faut-il que l’invitation leur soit faite. Les gens qui ne connaissent pas le Bon Dieu ne savent pas qu’Il leur offre une vie nouvelle en tant qu’enfants de Dieu par Jésus son Fils bien-aimé. Le Père éternel a besoin de messagers de sa bonne nouvelle. Les messagers dont Il a besoin, eh bien, ce sont nous tous.

Avec quel étranger cette semaine allons-nous partager cette bonne nouvelle d’une vie nouvelle offerte par le Bon Dieu en Jésus son Fils? À qui oserons-nous annoncer cette bonne nouvelle? Ce ne sera pas possible à moins d’être remplis nous-mêmes de l’amour de Dieu, par son Esprit-Saint, tout comme Jésus l’était Lui-même, et comme Il l’est toujours maintenant.

Prions. Esprit-Saint, don du Père et Esprit de Jésus, viens nous remplir à nouveau de ton feu d’amour divin. Fais que nos cœurs brûlent ardemment d’un désir que toute personne puisse goûter la saveur de l’amour du Père et de l’amitié de Jésus notre Seigneur et notre Sauveur. En Marie, notre Mère, ouvres notre cœur à Jésus notre Pain de Vie, et fais de nous ses messagers.

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La Petite Princesse - Même pauvres nous pouvons aider notre prochain. 2 août, 2020

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Bonjour Frères et Sœurs! Comment allez vous et votre famille? J’espère que vous êtes tous bien, dans le Seigneur. Pour ma part, avec le temps, le Bon Dieu m’émerveille de plus en plus…. Aujourd’hui le Bon Dieu nous assure qu’Il s’occupe de nous en toute circonstance. Voilà sa bonne nouvelle pour nous ce matin.

Quelle en est votre expérience? Pouvez-vous voir dans votre vie et celle de votre famille que le Bon Dieu s’occupe de vous? Eh bien, Jésus nous assure ce matin que le Père veut que nous ayons tous cette expérience. Pour ma part, je dois vous avouer qu’il n’en a pas toujours été ainsi pour moi ou pour ma famille.

Lorsque ma sœur et moi nous étions enfants, je me souviens que Papa régulièrement faisait des colères lorsque les choses n’allaient pas comme il prévoyait ou espérait. Ses colères inquiétaient beaucoup Maman et effrayaient ma petite sœur et moi. Mon cœur d’enfant criait à Papa, « Papa, ne t’en fait pas, le Bon Dieu va nous aider. » À ce temps-là je n’avais pas l’impression que mes plaidoyers changeaient grand-chose, mais en rétrospective, je crois que mon innocence avait touché le cœur de mon Papa, et avec le temps, il a pu tempérer ses colères qui n’étaient que des manifestations de ses craintes pour lui-même et le bien-être de sa famille.

Oui, le Bon Dieu nous assure qu’Il s’occupe de nous en toute circonstance. Voilà en effet sa bonne nouvelle pour nous ce matin. Pourtant il y en a qui croient qu’il est naïf de croire que le Bon Dieu s’occupe de nous, et que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos efforts pour mettre de pain sur la table. C’est clair que le Bon Dieu n’ira pas travailler à notre place et que nous devons faire ce qu’il nous appartient de faire. Oui, il est bon de travailler et c’est à nous de trouver de l’emploi, mais nous ne sommes pas seuls dans la vie, et Jésus nous offre d’être notre compagnon de route à tout moment et tous les jours, toutes les nuits.

Oui, Jésus et son Papa du Ciel s’occupent de nous en toute circonstance. Connaissez-vous l’histoire de « La Petite Princesse »? Cette fillette était enfant unique et elle vivait en Inde avec ses parents. Un jour elle a perdu sa maman qui tomba malade et mourut. Son papa était son réconfort, parce qu’il l’aimait tendrement et l’assura qu’elle était sa petite princesse.

Un jour il dut partir en guerre pour son pays, mais d’abord il emmena sa petite fille dans une école pensionnat pour fillettes dans son pays d’origine. Il était bien nanti et c’était une très bonne école pensionnat, et avant de partir il lui donna une belle poupée comme compagne. Elle n’avait qu’à dire ses soucis à la poupée et celle-ci lui transmettrait aussitôt la parole et il serait au courant et se joindrait à elle dans son cœur pour l’assurer. Ils ont pleuré à son départ.


La petite princesse fit quelques amis mais une fillette méchante la tourmentait et ria d’elle et elle était si méchante que la majorité des fillettes la craignaient et cherchaient à être ses amies. Donc la petite princesse était presque isolée, sauf pour quelques amies.

Un jour il y eut la mauvaise nouvelle que son papa fut perdu durant la guerre. Donc il n’y avait plus de paiements pour sa pension, et la directrice lui enleva sa belle chambre, ses vêtements, et toutes ses affaires, sauf sa poupée. De plus, elle la força à travailler comme domestique en compagnie d’une autre fillette domestique.

Toutes les deux étaient mal nourries et elles avaient faim. L’autre domestique était très malheureuse, mais la petite princesse lui montra comment explorer le pays de l’imagination. Là elles étaient au chaud, bien nourries, et bien reposées. De plus elles avaient beaucoup de plaisir. Un jour, en faisant des emplettes pour la directrice, elle trouva une pièce d’argent et acheta des pains pour partager avec sa compagne, mais elle vit deux pauvres enfants de son âge qui mendiaient, une fillette et son frère. Elle leur donna tous ses pains mais en revanche ils les partagèrent avec elle. Le serviteur d’un riche voisin observa cette scène touchante.

Avec le temps le monde imaginaire de suffit plus à calmer leur faim ni leur détresse et la petite princesse fit une prière du mieux qu’elle pouvait selon ce qu’elle avait apprise pour leur protection. Durant la nuit le serviteur du riche voisin vint dans leur chambre par la fenêtre et mit en place de belles tentures, de beaux chandeliers, une grande table, et un beau banquet.


À leur réveil, les deux fillettes n’en croyaient pas leurs yeux, mais en goûtant toutes ces bonnes choses, elles se sont rendues à l’évidence que leur rêve était devenu une belle réalité.

Parfois, le Bon Dieu utilise la bonne volonté d’un voisin pour venir à notre aide. Parfois Il utilise notre propre bonne volonté pour venir en aide à une famille voisine en grand besoin et en grande détresse.

Jésus ne marche pas parmi nous car Il est au Ciel avec son Père céleste, mais par l’Esprit Saint, Il est aussi auprès de nous, et même au-dedans de nous, si nous cherchons à Lui plaire et à faire la volonté de Dieu. Jésus nous offre ce qu’Il a de plus précieux, son amour et sa compagnie. Nous nous approchons de Lui à chaque fois que nous prions, que nous ouvrons la Bible pour y lire quelques versets, que nous offrons gentillesse et compassion à nos proches et nos voisins, et que nous acceptons de pardonner à nos ennemis.


Comme les apôtres, nous nous sentons souvent au dépourvu, mais quand nous nous tournons vers Jésus, Il nous demande ce que nous avons. Jusque là nous craignions ne rien avoir, mais à sa question, nous voyons que nous avons quelques pains et quelques poissons. Alors Jésus nous demande de les Lui apporter. Ensuite Il prie son Père et Il s’occupe du reste.

La bonne nouvelle pour aujourd’hui est que le Bon Dieu en Jésus nous offre de ne plus craindre, mais de mettre en Lui toute notre espérance; car en la compagnie de Jésus, nous pouvons expérimenter en effet que Dieu est Bon et qu’il s’occupe de nous.

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