L'Esprit Saint veut nous aider à accepter les autres et à les servir par amour. 27 septembre, 2020

LE SAINT ESPRIT 
- Conseiller - Intercesseur - Réconforteur
- Avocat - Fortifiant 

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        Bonjour, chers frères et sœurs! O qu’il est bon de nous retrouver ici ensembles dans la foi et la joie en Présence du Seigneur. Quelle semaine difficile et déroutante que nous venons de vivre. Nos autorités de la santé publique sont très inquiètes – comme nous tous d’ailleurs – face à l’augmentation des cas d’infection de Covid-19 au Québec. Les mesures prises durant la nuit de dimanche à lundi dernier nous donnent plutôt l’impression d’un réflex de panique.

Comment comprendre des mesures si dures et soudaines, sans avertissement ni consultation exigeant les églises de réduire le nombre maximum de gens pour le culte de 250 à 25 personnes seulement dans la région en alerte orange à Montréal? Ça prend quelques semaines au moins pour communiquer effectivement avec tous nos membres. En plus, on peut bien se demander : « Les églises sont-elles vraiment des points chauds pour la propagation du virus? »

Les rapports indiquent que ce sont les bars et autres centres sociaux où les gens se mêlent librement que le virus se propage le plus rapidement. Les rassemblements planifiés et spontanés sans distanciation sociale sont aussi un grand risque de propager le virus qui cause l’infection Covid-19. Nos mesures sanitaires ici en église nous protègent de répandre le virus s’il y en a qui portent le virus ici sans le savoir. Si nous développons des symptômes nous savons que nous devons rester à la maison en isolement jusqu’à ce que l’infection soit entièrement passée.

Il y a d’autres causes qui nous donnent des troubles dans la vie aujourd’hui. Une raison est notre foi en Dieu. Notre Dieu Créateur de l’univers est infiniment attrayant et fascinant, et les gens sont soit attirés à Dieu ou se détournent de Dieu en colère ou haine ou tout simplement avec indifférence. Voilà ce qui est arrivé à Jésus. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, c’est le moment où Jésus vient au Temple à Jérusalem et sera bientôt arrêté et mis à mort. Les grands prêtres et les anciens du peuple ont endurcis leurs cœurs contre Jésus et refusent d’être impressionnés ou même de considérer la vérité de ses paroles ou la merveille de ses miracles.

Ils sont plutôt obsédés de savoir quelle autorité Il prétend avoir ainsi que l’origine de son autorité. C’est parce qu’ils sont convaincus que Jésus parle avec autorité et qu’Il menace leur propre autorité sur le peuple. Ils ont raison. Ils refusent de considérer que c’est vraiment Dieu qui investit Jésus avec autorité et que Jésus est l’autorité même de Dieu en Personne. Ils refusent d’accepter que l’autorité exercée par Jésus est motivée par l’amour divin.

Pour ces raisons et bien d’autres plein de gens aiment Jésus et d’autres le haïssent. Par le prophète Ezekiel Dieu montra à son peuple que leurs pensées étaient injustes. Dieu déclare que si une bonne personne abandonne sa bonté pour se tourner vers le mal et fait le mal, et reste dans da malice; il mourra et sera perdu. Par contre, si un méchant change son cœur et se détourne de sa malice et se repent; alors il ne mourra pas mais vivra et ainsi gagnera sa vie et aussi pour l’éternité. Certains gens n’aiment pas le voies du Seigneur parce qu’ils sont attachés à leur chemins malicieux, ou ont des désirs mauvais cachés, et ne veulent pas changer.

La possibilité qu’une bonne personne puisse changer et faire le mal nous fait peur, mais ce n’est qu’un avertissement de veiller sur nos cœurs et demeurer vigilants auprès de nos paroles, attitudes, émotions, et comportements. Le Saint Esprit nous vient comme Dieu pour éclairer nos pensées, cœurs, et esprits et apaiser nos consciences et nos corps. En accueillant l’Esprit-Saint Il ouvre nos pensées, cœurs, et esprits à Jésus, et Jésus nous guide et nous montre le chemin à tout moment et en toute situation au jour le jour. Jésus nous comble de son amour et l’amour du Père et tous deux Ils nous montrent comment aimer les autres comme Eux nous aiment.

Saint Paul nous enseigne à faire des efforts de vivre comme Jésus : « ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments; recherchez l’unité. Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts; pensez aussi à ceux des autres. Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus. »

Le Saint Esprit peut nous montrer comment devenir comme Jésus si nous voulons porter attention aux conseils que l’Esprit-Saint nous donne à l’intérieur de notre pensée et notre cœur. Voici un exemple. Depuis mon enfance j’ai appris à reconnaître comment les autres étaient pour moi bons et gentils, ou par contraste, méchants ou grossiers ou déplaisants ou toutes les manières que les gens peuvent nous causer de la souffrance.

Au bon milieu de ma vie j’ai perdu deux jeunes prêtres quand ils m’ont quitté pour aller entreprendre d’autres fonctions. Ensuite c’était le temps de quitter une paroisse où nous nous aimions les uns les autres. Peu de temps après j’ai souffert de vivre avec un certain prêtre et ma mère mourut; puis un an et demi plus tard mon père mourut aussi. Je me suis trouvé en pleine dépression clinique. En recevant des traitements, j’ai commencé à comprendre qu’il pourrait être difficile pour les autres de vivre avec moi. Je n’avais jamais considérée cette possibilité. J’avais vécu toute ma vie sans penser comment c’était pour les autres de vivre avec moi.

Ce fut un grand tournant dans ma vie. La lumière de l’Esprit Saint et l’aide des médecins et autres professionnels de la santé, des prêtres et femmes conseillères ont ouvert un nouveau chapitre dans ma vie. Désormais je pouvais me détendre et ne plus me préoccuper d’aimer ou non les autres ou leur comportement. Enfin je pouvais les accepter tels qu’ils sont comme Dieu nous accepte tous comme nous sommes. Néanmoins, Dieu nous offre quand même la grâce divine pour quitter le mal et faire le bien, vouloir être de meilleures personnes, devenir plus accueillants de l’amour, et plus motivés d’aimer les autres comme ils ont besoin d’être aimés.

Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint pour ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-
2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC

Bonheur ou misère? Le choix est le nôtre - le Seigneur fait de nous ses disciples missionnaires! 20 septembre, 2020

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Bonjour, frères et sœurs! J’ose espérer que vous et votre famille, vous êtes bien ce matin. Sinon, ou si vous connaissez quelqu’un qui ne va pas bien ou qui est mal en point, eh bien, alors recommandons-les aux bons soins du Seigneur. Encore une fois, ce matin, Dieu nous adresse une parole qui provoque en nous la réflexion, ou même un questionnement, mais en douceur.

Qu’en est-il de notre bonheur ou de notre misère? Il y a plus de 4,000 ans le Bon Dieu a fait d’Abraham le père de son peuple choisi, et pendant tout ce temps, le Bon Dieu a appelé tout son peuple à rejeter la misère afin de pouvoir choisir le bonheur. Il s’agit d’une bonne nouvelle que Dieu a voulue répandue par son peuple auprès de toute l’humanité. Malheureusement, trop de gens parmi son peuple se sont préoccupés de leur propre bien sans se préoccuper du voisin.

Pour Dieu, être heureux ou être misérable est un choix et que ce choix est le nôtre. Ce choix que nous soyons heureux ou misérable dépend de nous et non de Dieu. Dieu ne parle pas de la richesse matérielle, ni de la santé de la chair, ni de la prospérité aux yeux du monde. Tout cela est passager. Toute condition mortelle est passagère et ne dure qu’un moment; tandis que notre réalité intérieure et notre condition spirituelle promettent de se prolonger dans toute l’éternité.

Dès les premiers mots que nous avons entendus du prophète Isaïe, nous avons compris que le Bon Dieu fait une distinction entre ceux qui cherchent le Seigneur et le méchant ou l’homme perfide. Le méchant tient à ses propres pensées et rejette celles du Seigneur; tandis que pour sa part l’homme perfide préfère ses propres chemins et rejette les chemins du Seigneur. Ce n’est pas le cas de l’homme, de la femme juste, qui cherche le Seigneur, ses pensées, et ses chemins.

Les gens qui se laissent emporter par la convoitise ou la jalousie ou la colère – comme les premiers ouvriers de la parabole de Jésus dans l’évangile – sombrent dans la misère à cause justement de leur convoitise et jalousie et colère. Ils ne peuvent pas endurer de recevoir le même salaire ou bienfait que les autres; ils auraient voulu se distinguer et gagner davantage.

Par contraste, la personne qui cherche le Seigneur réalise que le Seigneur est bon, doux, généreux, et miséricordieux envers tous. La personne qui connait Dieu et ses voies peut donc lui faire confiance, sachant qu’à la fin de la journée le Seigneur lui accordera le bienfait tant désiré. Cette personne peut donc se réjouir à la bonne fortune d’un autre et partager sa joie. Le bonheur d’esprit ne coûte pas cher parce qu’il est gratuit et disponible à toute personne de bonne volonté. Heureuse est la personne qui sait partager la malheur des autres en se désolant avec eux mais qui sait aussi se réjouir avec les autres en partageant leur bonheur.

Nous pouvons constater cette grandeur de cœur chez Saint Paul, lui qui n’est pas seulement un bon disciple de Jésus, mais qui est aussi un apôtre missionnaire. Il sait distinguer entre son propre bonheur – qui serait d’habiter avec le Christ Jésus dans l’éternité – d’une part, et d’autre part le bien-être des Philippiens, qui comme nous ont toujours besoin de lui. Par amour pour le Christ et pour les Philippiens, Saint Paul accepte d’endurer encore plus longtemps les épreuves de ce monde mortel ainsi que les troubles et les persécutions qu’il avait à endurer.

La bonne nouvelle est que nous tous, baptisés et confirmés dans le Seigneur Jésus sommes appelés à chercher à connaître Dieu et ses pensées et ses chemins comme tous ses disciples qui nous ont précédés. Comme eux, nous sommes appelés à devenir des disciples missionnaires.

C’est tellement merveilleux de connaître le Bon Dieu personnellement que l’amour de Dieu devient en nous une chaleur, un feu qui ne peut faire autrement que se propager vers les autres. Goûter l’amour du Père du ciel pour nous personnellement en la Personne de Jésus est une joie que nul trouble de ce monde ne peut nous ravir. Jésus lui-même a déclaré concernant Lui-même et son Père au ciel : « Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Notre bonheur est de connaître et d’aimer Dieu.

Dieu qui est la Trinité Sainte – le Père, Jésus son Fils éternel, et le Saint Esprit – ce Dieu communauté éternelle veut partager avec nous la vie éternelle qui les unit dans l’amour sans fin et qui est un feu bienveillant qui donne la vie, qui réconforte toute blessure et maladie, et qui répare toute brisure et défaillance, et dont la guérison parfaite et finale nous touchera un jour dans la résurrection de la chair après notre pèlerinage sur cette Terre des hommes.

C’est une erreur et un désastre que de chercher à se donner la mort prématurément comme certaines personnes désirent et cherchent à faire face à la souffrance. Ce chemin est un chemin mortel; ce n’est pas le chemin de Dieu. Le Bon Dieu connait notre condition de chaque jour et Il nous offre sa grâce et sa force pour nous encourager à endurer toute épreuve et toute souffrance dans la consolation de son amour en sachant que notre persévérance augmente en nous la capacité d’accueillir le bonheur sans fin que Dieu partagera avec nous en son éternité.

Le Bon Dieu nous invite donc à la patience, et la patience c’est la liberté de choisir d’accepter d’endurer le mal temporaire en vue du bienfait durable qui nous attend à tout moment. En attendant la fin bienheureuse de notre pèlerinage de la foi comme disciples de Jésus, nous pouvons à tout moment déjà goûter un avant-goût du bonheur éternel en nous préoccupant de notre voisin avec un amour fraternel. La pratique de l’amour fraternel vient atténuer l’intensité de nos souffrances passagères de notre vie mortelle.

Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint d’ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-
2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC

Du fond de mon coeur - je pardonne pour être aussi pardonné dans la paix de Dieu. 13 sept, 2020

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Encore une fois, frères et sœurs, bonjour! Avant de vous demander comment vous allez, je dois vous avouer que très souvent quand des gens me rencontrent et me disent « Comment ça va? » je ne réponds pas. Vous pourriez penser « Bien voyons, c’est bien bête ça! » et puis vous demander peut-être pourquoi ne pas répondre? Eh bien, voilà que je leur réponds mais pas à leur question. Je dis « Et vous? » Et presque toujours ils répondent « Ça va ou ça va bien ou ça va bien, merci. » Ils ne s’aperçoivent pas que je n’ai rien dit concernant mon état aujourd’hui. Autrement dit, ils ne veulent pas vraiment savoir si je vais bien ou non. En disant simplement « Salut!» cela serait un reflet plus exact de leur intention de me saluer tout court.

Si je vous pose la question, c’est parce que je m’intéresse vraiment à vous et votre famille, et aux circonstances de votre existence depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Alors. Comment ça va? Et votre famille? Parfois la vie est dure. Vous savez, le Bon Dieu s’intéresse encore plus à nous et à nos proches, ainsi qu’à nos vies, et le jour, et la nuit.

La preuve, c’est que ce matin le Seigneur nous adresse une parole assez unique et rares sont les personnes qui nous adressent ainsi. Jésus, son Père et l’Esprit Saint s’intéressent au fond de notre cœur à chacun et à chacune. Imaginez… le fond de notre cœur. J’ose penser que nous n’avons probablement pas souvent à l’esprit l’état du fond de notre cœur. Voilà pourquoi le Seigneur nous donne ce matin quelques indices pour nous aider à y parvenir.

Le Bon Dieu inspire ce grand père Ben Sira le Sage à faire cette déclaration directe et audacieuse : « Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. » Le Seigneur ne passe pas par trois chemins… et vlan! Qu’on aime ou qu’on n’aime pas ça, le pardon est une obligation, une responsabilité incontournable pour les enfants de Dieu.

 Il nous est possible de pardonner ceux qui nous font des torts, mais en même temps, au fond de notre cœur, de garder un bilan des torts que ces gens nous ont faits. Au fond de notre cœur il pourrait mijoter l’idée de la vengeance, de punir un jour cette personne pour ces torts.

St. Paul plaide auprès des croyants et des disciples de Jésus habitant à Rome de ne pas juger leurs frères et sœurs. Quand nous vivons pour nous-mêmes, quand notre propre bien-être est suprême dans notre vie, le danger nous guète constamment de nous élever au-dessus des autres et de les juger. Si nous prenons la place de Dieu en tant que juge de nos prochains, voilà déjà l’impulsion de vouloir condamner et punir les autres pour leurs torts contre nous et aussi nos proches. St. Paul plaide avec les croyants et disciples de Jésus de ne plus vivre pour soi, mais de choisir délibérément de vivre pour le Seigneur.

Si nous pouvons faire confiance au Seigneur qu’Il nous aime vraiment, qu’Il nous aime plus et nous aime mieux que nous pouvons nous aimer nous-mêmes; alors nous pouvons dormir tranquille sachant qu’Il s’occupe parfaitement de nous. Oui, Dieu nous laisse faire tout ce qui relève de notre propre responsabilité, mais pour tout ce qui est hors de notre contrôle, nous pouvons Lui faire confiance que tout ce qui nous arrive – bien ou mal – le Bon Dieu verra à ce que tout servent notre bien maintenant, mais encore plus important, notre bien éternel.

Ensuite Jésus nous raconte une histoire à boire debout, une histoire impossible, et donc Il exagère pour nous faire mieux comprendre. Le serviteur avec la dette énorme… c’était une dette impossible, et les gens qui écoutaient Jésus savaient que c’était une dette impossible. Une pièce d’argent représentait, pour les gens ordinaires, le salaire d’environ un mois. Donc, pour rembourser dix mille talents ou soixante millions de pièces d’argent il faudrait au travailleur 5 millions d’années de travail et de salaire. La seule autre façon d’essayer de rembourser serait d’aller au casino en espérant être très très très chanceux pendant des années. Impossible.

Quelle est la leçon que Jésus veut nous faire ce matin? C’est que lorsque nous vivons seulement pour nous-mêmes, les autres n’ont plus aucune valeur en tant que personnes réelles. Si je ne vis que pour moi, alors je ne peux pas m’empêcher d’utiliser les autres, de les exploiter pour en tirer quelque profit pour moi seul. La personne emprisonnée dans cette prison de la cupidité, de l’insécurité, et de l’égoïsme devient implacable envers les autres, juge et condamne les autres, et devient absolument isolée et misérable. Voilà une des multiples façons de vivre dès maintenant en enfer.  « Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Frères et sœurs, ne soyez pas effrayés. Le fond de notre cœur peut tout aussi facilement devenir un ciel, le ciel sur la terre. Êtes-vous étonnés? Ne soyez pas surpris; car le fond de notre cœur est précisément le même endroit où Dieu le Père et Jésus viennent demeurer en nous avec l’Esprit Saint dès que nous reconnaissons Jésus comme notre Seigneur et notre Sauveur, notre Maitre, et que nous obéissons à son commandement de nous aimer les uns les autres comme Lui nous a aimés et que nous prenons à cœur sa Parole que l’Esprit Saint nous rappelle.

D’une part, il est humainement impossible de pardonner aux autres du fond de notre cœur, mais justement, c’est une preuve irréfutable que Dieu est réel et qu’Il nous remplie de son Esprit Saint quand nous l’obéissons; lorsque, avec sa grâce, nous réussissons à pardonner du fond de notre cœur. C’est possible seulement avec l’aide et l’amour de Dieu. Voilà pourquoi c’est très utile, et même nécessaire pour nous tous et toutes de rencontrer Jésus personnel-lement devant le prêtre dans le sacrement du Pardon et de la Réconciliation en faisant là une bonne Confession de nos péchés. Peut-être il y a très longtemps que vous vous êtes confessé.

Pour que Dieu nous pardonne effectivement nous devons (1) avouer nos fautes; (2) les confesser; (3) les regretter sincèrement; (4) avoir la ferme intention de ne plus ainsi offenser le Bon Dieu qui nous aime et d’éviter les occasions qui pourraient nous entrainer à pécher de nouveau; (5) pour avancer dans la vie nouvelle, accomplir la pénitence que le prêtre nous donne; et (6) nous réjouir de la miséricorde de Dieu et Lui rendre gloire devant les autres.

Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint d’ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

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Quel est le sens de la vie? Jésus est la solution du Père à tout le mal de notre monde - 15 septembre, 2024 - 24e Dimanche du Temps Ordinaire "B" - Église MRP de la Paroisse JLDM

Dans la "Nouvelle Alliance" de notre Dieu Créateur avec l'humanité, comme nous l'avons en Jérémie 31:31-34, toute personne...