Jésus veut nous rencontrer personellement et Il préfère pardonner nos péchés en personne en Lui confessant nos péchés devant son prêtre. - 5e dimanche du Carême - 3 avril, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF


« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! »

Le Seigneur s’adresse souvent à son peuple par la bouche de gens qu’Il a appelé à être ses prophètes. Un prophète de Dieu n’est pas une personne qui prédit l’avenir, non; le prophète est la personne que Dieu envoie dire la vérité concernant la volonté de Dieu pour son peuple. Cette vérité est souvent difficile à entendre, difficile à recevoir, difficile à accepter.

Il y eut un temps où Dieu manifesta sa puissance en donnant à son peuple des victoires militaires sur leurs adversaires. Aujourd’hui le Seigneur déclare que le moment est venu pour une nouvelle approche. « Le Seigneur dit : ‘Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle.’ » Dieu voit que son peuple a soif, et Il lui dit : je viens « pour désaltérer mon peuple, celui que j’ai choisi. Ce peuple que je me suis façonné redira ma louange. »

« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! »

St. Paul a vécu un changement semblable. Longtemps sous le nom de Saul, il mit toute sa confiance en sa capacité de garder la Loi de Dieu en tous ses détails. Malgré tout, Saul n’avait pas compris la grande miséricorde de Dieu pour son peuple. La Loi condamne les pécheurs, mais Dieu les aime et cherche leur conversion, leur repentir. Il a fallu que Jésus ressuscité se manifeste à Saul pour lui faire comprendre que Dieu ne cherche pas à condamner les pécheurs, mais, pour les sauver, Il offre plutôt de leur donner un cœur nouveau, une vie nouvelle.

« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! » 

Voilà donc le trésor de Paul que Jésus lui a donné, de rencontrer Jésus en personne, de le connaître, et de l’aimer. Tout nous vient et nous est donné par le Christ; si nous croyons en Lui et mettons toute notre confiance en Jésus comme notre Sauveur et notre Seigneur. Il suffit de connaître la volonté de Jésus et d’unir notre volonté à la sienne. « Seigneur, je veux ce que Tu veux pour moi, pour ma vie, pour mon travail, pour mon mariage, et pour ma famille. »

« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! »

Jésus ne répond pas à la question des chefs religieux. Qu’est-ce qu’Il écrivait par terre avec son doigt? Ils ont déclaré que « cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère » Jésus aurait pu écrire « Et l’homme, où est-il? » Jésus aurait pu écrire d’autres péchés qu’Il savait avaient été commis par les accusateurs de cette femme. Le simple fait d’accuser quelqu’un d’autre ne blanchit pas nos propres péchés. Si je veux être pardonné mes péchés, encore ai-je besoin de me repentir et venir à Jésus. C’est devant Jésus que les gens ont vu leurs péchés pardonnés; parce que c’est en présence de Dieu que sa puissance nous sauve. Dieu accueille notre prière en privé comme en communauté, chez nous comme à l’église. Mais pour le pardon des péchés, le Seigneur veut nous l’accorder dans la rencontre sacramentelle de son prêtre.

« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! » 

Vendredi Saint vous aurez l’occasion de rencontrer Jésus en présence d’un prêtre, mais il est possible que nous manquions de temps. Sachez qu’en temps normal il y a toujours un prêtre disponible en l’église Marie Reine de la Paix le samedi matin justement pour accueillir les pénitents qui veulent se présenter à Jésus pour obtenir son pardon. Consultez le site web.

« Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! »

Joignons-nous à la prière de consécration que le Pape François a priée le 25 mars.

« Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils ». Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère ». Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen. »

« Père, nous vous rendons grâce. O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! « Esprit Saint, conduisez-nous. Merci, Vous qui êtes Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

En silence, accueillons la Présence et l’amour de Dieu qui nous est donné en Jésus.

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2022 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC      © 2006-2022 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC

Dieu nous aime d'un amour indéfectible - voilà la source de notre honneur. 4e dimanche du Carême, de Laetare - 27 mars, 2022 - Église MRP de la Paroisse JLM

   Évangile et Homélie version MP3     Homélie version PDF 


« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! »

Il est question aujourd’hui d’honneur et de déshonneur. Avez-vous déjà connu l’honneur ou le déshonneur? D’où vient l’honneur? Est-ce que l’honneur est quelque chose que nous devons recevoir des autres? Si oui, alors nous sommes à la merci des autres, et comme des esclaves. Sinon, si l’honneur vient d’ailleurs, alors, qu’est-ce qui cause le déshonneur?

Dans la parabole racontée par Jésus dans l’Évangile, le plus jeune des deux fils a perdu son honneur en revendiquant de son père sa part de l’héritage avant même que son père ne décède, et en allant gaspiller tout son bien avec frivolité. Son réveil à la réalité fut brutal quand il eût faim à mourir. Plutôt que de se laisser mourir, il a décidé de retourner vers son père, lui demander pardon, et le supplier de lui accorder une place parmi les serviteurs.

« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! »

Frères et sœurs, voilà la grande révélation que Jésus nous fait en racontant cette parabole. En décrivant la réaction du père envers son fils perdu, Jésus nous révèle son propre Père, Dieu notre Père à tous et le Créateur de l’univers. Le père n’avait jamais changé dans son attitude envers son jeune fils. Au contraire, sachant très bien à quel point il s’était déshonoré et qu’il souffrait; « il dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il et revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.’ » Sans doute, ils ont aussi pris le temps de lui donner un bon bain.

« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! » 

Donc, si nous comprenons bien Jésus, Dieu notre Créateur nous a créés par amour, comme un bon parent, et l’honneur qu’Il a déposé en nous vient de la valeur inestimable de ce don de la vie qu’Il insuffle en nous à tout moment, ainsi que dans la valeur toute aussi inestimable de notre âme immortelle que Dieu notre Père a déposée en nous au moment de notre conception.

Tout ce qu’il nous reste à faire maintenant est de choisir de vivre en fonction de l’honneur que Dieu nous a accordé en accueillant avec gratitude à tout moment le don de la vie qu’Il nous donne à chaque souffle et chaque battement de notre cœur. Cette gratitude envers Dieu pour le simple fait d’être vivant nous rend aussi capable de choisir d’ouvrir notre cœur aux autres dans le monde autour de nous et aussi au loin.

Oui, il est vrai que nous sommes pécheurs, que nous sommes peinés par les épreuves de la vie, et que souvent nous nous sentons faibles et impuissants. Comme le jeune fils, nous devons nous rappeler que nous avons un père qui nous aime, et que la partie n’est jamais perdue. À tout moment, nous pouvons retourner chez notre Père et lui demande pardon. Aussi, comme le frère ainé, nous avons à apprendre à pardonner aux autres, et à célébrer leur réconciliation.

« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! » 

Au niveau international, entre les nations, la situation semble beaucoup plus complexe, mais les mêmes principes sont en jeu. Comme nous le voyons, le peuple de l’Ukraine a le droit et le devoir de se défendre contre son envahisseur. Éventuellement, ils auront à se réconcilier l’un à l’autre. Entre temps, les autres nations doivent se garder de faire quoi que ce soit qui pourrait aggraver la situation ou causer la guerre à se propager à d’autres peuples.

« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! »

Joignons-nous à la prière de consécration que le Pape François a priée vendredi soir.

« Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils ». Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère ». Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen. »

« Père, nous vous rendons grâce. O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! « Esprit Saint, conduisez-nous. Merci, Vous qui êtes Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

En silence, accueillons la Présence et l’amour de Dieu qui nous est donné en Jésus.

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2022 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC      © 2006-2022 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC

Jésus nous dit encore aujourd'hui: "Eh bien, je vous dis… si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même." - 3e dimanche du Carême - 20 mars, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF


« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

Chers frères, chères sœurs, le Bon Dieu s’est révélé à Moïse en disant : « Je suis le Dieu de ton père. » Et vous, comment le Bon Dieu s’est-Il révélé ? Quand j’étais enfant, c’est Maman qui m’a appris comment prier, m’apprenant des prières. Cependant, c’est en regardant Papa prier le Bon Dieu à l’église que j’ai réalisé que Dieu est réel, qu’Il est vraiment là devant nous quand nous prions. Et vous, quelle a été votre expérience ? Même si vos parents n’étaient pas capables de vous amener à Dieu, alors le Bon Dieu a dû vous trouver d’une autre façon.

Pour sa part, Moïse a vu la flamme d’un buisson en feu qui ne se consumait pas, et ensuite il a entendu la voix de Dieu. Moi, dans mon cœur d’enfant, au moment de ma confirmation, de mon premier pardon, et de ma première Communion, j’ai ressenti la présence de Dieu, et son amour pour moi. À l’époque, je n’en étais pas conscient; je n’aurais pas pu en parler. Ce n’est que 20 ans plus tard, en jeune adulte participant dans une retraite de fin de semaine, que j’ai pu réfléchir à mon expérience de Dieu dans ma vie. Alors, le Saint Esprit m’a fait rappeler mes expériences discrètes et douces de la présence et de l’amour de Dieu pour moi à huit ans.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

Frères et sœurs, il ne faut pas que se perdent les grâces que le Bon Dieu nous a données au courant de notre vie, à partir du moment de notre conception au sein de notre mère jusqu’à ce moment précis, maintenant; car même notre souffle nous est donné par Dieu notre Père et notre Créateur. La vie est un don que nous recevons de Dieu d’un moment à l’autre. Ce temps de Carême est un don que Dieu nous fait. Il capte notre attention et Il nous invite à réfléchir et nous rappeler toute expérience de Dieu que nous avons fait depuis notre plus tendre enfance.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

Si nous pouvons travailler, alors, nous gagnons notre vie par la sueur de notre front, oui, mais l’opportunité d’un emploi et la santé et la force de pouvoir travailler est un don de Dieu. Lorsque nous sommes dans la détresse, et une aide nous est donnée, c’est Dieu qui inspire les personnes qui nous viennent en aide. Quand le Bon Dieu nous laisse souffrir plus longtemps, à la fin nous trouvons que la souffrance nous a fortifiés. Si nous ouvrons notre cœur et notre âme au Bon Dieu, nous découvrons que, peu importe les circonstances, tout est don de Dieu.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

Le conflit qui continue en Ukraine est un scandale. Le monde entier est sous l’effet du choc de cette guerre munie contre la population de l’Ukraine par les forces de la Russie. Il nous semble impossible de comprendre pourquoi ce conflit a éclaté et pourquoi il se prolonge. Il serait facile de récriminer contre le Bon Dieu et de succomber aux tentations de faire le mal.

Nous pourrions être tentés de juger et de condamner les uns ou les autres. Pourtant, qui sommes-nous pour juger? Qui est bon; sinon le Bon Dieu? Le temps se fait tard dans l’histoire du monde, mais aussi dans notre vie. Il ne faut plus perdre de temps. C’est aujourd’hui que nous devons écouter attentivement la voix du Seigneur Jésus. « Eh bien, je vous dis… si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Il est possible à l’être humain de ne pas écouter sa conscience; pourtant, notre conscience nous avertit quand nous faisons le mal ou refusons de faire le bien, soit par nos gestes, nos paroles, ou nos attitudes. Aujourd’hui même c’est à nous de décider de nous rapprocher du Bon Dieu, de Lui ouvrir notre cœur.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

Lorsqu’Il marchait sur cette Terre, Jésus a passé son temps à pardonner les péchés, même quand ce n’est pas ce que les gens Lui demandaient. Depuis maintenant deux millénaires, Jésus continue de nous demander de Lui avouer nos péchés devant les prêtres qu’Il nous envoie. Pour connaître parfaitement le pardon et la liberté de notre âme, cette confession à Dieu devant le prêtre est efficace. Pourquoi ne pas seulement confesser privément au Bon Dieu?

Je suis une personne humaine – c’est mon identité individuelle. Là je peux et je dois avouer ma faute directement au Bon Dieu. Je suis également membre d’une famille – c’est mon identité d’origine. Là je peux et je dois avouer à ma famille mes fautes à leur égard. Je suis également membre du Corps du Christ, de son Église, et je fais partie de toute cette assemblée universelle des baptisés – c’est mon identité de chrétien et de disciple de Jésus. Alors, là je peux et je dois avouer mes fautes à Jésus de la façon qu’Il me demande, par le sacrement du Pardon.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

Jésus nous attend en chaque prêtre qu’Il prend la peine de nous envoyer. Quand nous confessons nos fautes devant le prêtre, c’est Jésus Lui-même qui nous écoute. Il inspire un bon mot au prêtre et Il nous fait goûter la douceur de sa miséricorde par le pardon qu’Il nous accorde moyennant les mots prononcés par le prêtre. Jésus nous appelle tous au repentir.

« Père, donnez-nous la grâce de connaître et de regretter nos péchés. O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! « Esprit Saint, donnez-nous le courage d’aller confesser nos péchés au prêtre de Jésus. Merci, Vous qui êtes Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

En silence, l’Esprit Saint offre de faire lumière en notre cœur, notre pensée, et notre âme.

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2022 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC      © 2006-2022 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC


Ce carême le Bon Dieu nous offre de nous rapprocher de Lui - 1er dimanche du Carême - 6 mars, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF


« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ »

Chers frères, chères sœurs, en entendant ces paroles du Seigneur ce matin, je me pose une question : « Pourquoi suis-je venu ici dans la maison du Seigneur? » Suis-je venu rendre grâce au Seigneur pour tous ses bienfaits envers moi et ma famille? Suis-je venu poser devant Dieu une demande pour son aide? Ou peut-être suis-je venu formuler une plainte devant Dieu?

Quelles que soient les raisons qui me motivent à me tenir debout devant le Seigneur ici, en ce lieux d’assemblée pour rendre au Bon Dieu un culte collectif qui Lui rend grâce, honneur, et adoration; le moins qu’on puisse dire est que nous avons pleinement l’intention de reconnaître l’Alliance que Dieu le Père a fait avec nous en nous accordant son Fils Jésus comme Sauveur. Encore plus, nous désirons renouveler cette Alliance par laquelle le Bon Dieu attache son sort au nôtre à l’image d’un mariage. Jésus – à la fois Dieu et homme – est Lui-même un mariage entre Dieu et l’humanité; ce qui fait que l’éternité sera un banquet de noces sans fin.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ »

Cependant, de jour en jour les imprévus de la vie viennent nous déranger et nous distraire; ce qui fait qu’on peut oublier de venir à l’église ou préférer rester à la maison. On peut même se demander « Pourquoi devrais-je me donner la peine de me déplacer pour aller à l’église quand je peux écouter la Messe à la télé ou par internet? » Eh bien, la réponse à cette question nous est donnée par Saint Paul en adressant les croyants qui demeuraient à Rome. Pour que ta vie connaisse la transformation du salut, il faut que « de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, (et que) dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. »

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ » 

Pourquoi avons-nous besoin d’être sauvés par Dieu? Pourquoi avons-nous besoin de son salut? Nous le savons très bien. C’est qu’avec le temps nous découvrons que nous ne sommes pas capables de devenir la meilleure version de nous-mêmes par nos seules forces humaines. Nous essayons de nous débarrasser de nos mauvaises paroles, attitudes, et actions, mais nous en sommes incapables par nos seules forces personnelles. Nous avons besoin d’aide.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ » 

Une autre raison, et la plus importante, est que notre Créateur nous a fait pour la vie en abondance, et cette abondance ne devient possible que dans l’ensemble de nos relations avec les autres dans nos familles, au travail et à l’école, dans notre voisinage, dans notre paroisse, et par le moyen de toutes ces relations, aussi avec le Bon Dieu, la Sainte Trinité. Nous donnons un sens à notre vie en nous ouvrant aux autres, en recevant l’amour et aussi en le donnant.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ »

Le trouble auquel nous faisons tous face est le défi de la condition humaine. À chaque défi de la vie, nous sommes enclins à combler le vide par nous-mêmes, à résoudre le problème tout seul, à nous sortir de l’impasse par nos seules ressources personnelles. Nous n’aimons pas avoir à demander de l’aide. Pourtant, Jésus a Lui-même fait face à cette même condition humaine, et son Père l’a envoyé parmi nous pour assumer pleinement cette faiblesse qui est la nôtre. Jésus savait qu’Il devait accepter d’être faible et pauvre, d’avoir faim et soif, de souffrir tout ce que l’être humain doit souffrir; de ne mettre toute sa confiance qu’en Dieu son Père.

Voilà pourquoi le démon a tenté Jésus d’utiliser son pouvoir pour combler sa faim, d’être puissant devant la société de son peuple à la manière des rois et des empereurs, et de manipuler la puissance de Dieu pour apparaître invincible devant les forces de la nature. À chacune des trois tentations, Jésus est demeuré calme, répondant au démon avec une citation de la Parole de Dieu. Voilà pour nous tous, je crois, un encouragement à étudier la Parole de Dieu et mieux la connaître afin de pouvoir y puiser la sagesse, la lumière, et la force dont nous avons besoin.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ » 

Si nous ne cultivons pas notre relation avec le Père, avec Jésus son Fils, et avec le Saint Esprit, nous pourrons sans doute prendre plaisir dans notre vie de tous les jours, mais tous ces plaisirs ne nous apporteront pas la paix intérieure durable ni la plénitude de la joie qui ne vient que lorsque nous vivons pleinement dans l’amour de Dieu. Sans l’amour de Dieu, les épreuves de la vie nous frapperaient encore plus durement, mais sans espérance du salut que Dieu seul peut nous donner; sans Dieu, nous tomberions dans le désespoir.

Si nous acceptons de vivre de l’amour de Dieu, les plaisirs de la vie nous conduiront vers Dieu dans l’action de grâce et l’allégresse, et les détresses de la vie ne sauront pas nous laisser découragés, mais nous conduiront à trouver notre espérance en Dieu. L’apôtre et évangéliste Jean témoigne que Jésus a déclaré : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Dieu nous appelle à l’aimer.

« Père, nous désirons mieux Vous connaître afin de pouvoir Vous aimer. O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! « Esprit Saint, viens éclairer notre pensée, réchauffer notre cœur, et remplir notre âme d’amour; car Vous êtes Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

 

Dans le silence, l’Esprit Saint nous conduira vers la communion avec le Père en Jésus.

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC      © 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC

Nous pouvons vivre dans le domaine de l'amour divin, ou d'être misérable - à nous de décider - Dieu est avec nous - 7e dimanche du Temps Ordinaire - 20 février, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF

Quelle offrande apportons-nous au Seigneur...? MP3 


« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! »

Chers frères, chères sœurs, jouissez-vous d’une demeure spacieuse, où vous pouvez vous étendre les jambes, aller d’une pièce à l’autre, et trouver nourriture et boisson comme vous le voulez? Ou souffrez-vous de vous trouver renfermés dans un vase clos, si petit que vous ne pouvez pas vous étendre les jambes, ni même vous tenir debout à votre pleine stature mais devez courber le dos, incapables de savourer ni la nourriture ni la boisson qu’il y a là?  

En d’autres mots, frères et sœurs, vivez-vous vos jours et vos nuits enfermés en prison, ou jouissez-vous de la liberté des enfants de Dieu? Votre monde est-il contraint péniblement par les limites étroites de la dimension physique de la vie, ou votre monde est-il ouvert aux vastes horizons de la dimension spirituelle? Êtes-vous sous le rude esclavage du prince de ce monde, ou avez-vous été libéré de la tyrannie de Satan par Jésus, le Fils de Dieu, victorieux sur la mort et qui a brisé le règne de terreur du démon, libérant ainsi tous les captifs?

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! »

Si vous êtes toujours en colère contre les troubles de ce monde, vous plaignant toujours de ce qui manque à votre vie, n’exprimant jamais de gratitude envers ceux avec qui vous vivez, ne voyant que ce qui est mal, mais aveugle à ce qui est bien, amer à cause du froid, de la chaleur ou de l’humidité, mais incapable de savourer les différentes saisons; si vous êtes misérable avec votre épouse, votre famille, vos collègues, ou vos voisins, ne levant jamais le doigt pour aider, jamais souriant pour affirmer, jamais un mot gentil pour bénir, ne priant jamais pour eux pour que Dieu les bénisse; alors, je déteste devoir vous l’annoncer, mais vous êtes en prison!

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! »

Le Roi David, avant d’être roi, fut d’abord bien aimé par le premier roi d’Israël, Saül, et le fils du roi, Jonathan, aimait David comme un frère. Mais Saül était un homme qui vivait dans la prison de sa pensée étroite, souffrant des limites étroites de la dimension physique de la vie, et il était incapable ou ne voulait tout simplement pas s’ouvrir, en mettant sa confiance en Dieu, aux vastes horizons de la dimension spirituelle de la vie. Non, il n’avait confiance qu’en lui-même. Jaloux de ce jeune homme, comme un fou furieux il pourchassait David pour le tuer.

Pour sa part, David était un homme selon le cœur de Dieu. En tant qu’homme, parfois il faisait des bêtises, mais dès qu’il le réalisait, il demandait immédiatement au Seigneur son pardon. David vivait en mettant toute sa confiance dans le Seigneur. Voilà pourquoi il refusa de lever la main contre celui auquel le Seigneur avait donné l’onction de roi sur Israël. Il refusa même de laisser son lieutenant Abishaï lever la main contre Saül pour éteindre sa vie. 

David ne détestait pas Saül, mais il déclare au Roi que cette nuit il l’avait dans son pouvoir mais il ne lui a fait aucun mal par amour et révérence pour Dieu; qui avait toute sa confiance.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! » 

Avant que Jésus ne vienne en ce monde pour nous libérer, l’humanité souffrait des limites de la dimension physique de la vie, incapable de vivre de la dimension spirituelle. Par sa vie, son enseignement, et en acceptant de souffrir et mourir, Jésus ouvrit le chemin, nous libérant de la dimension physique pour vivre dans la dimension spirituelle. Ressuscité, Jésus a vaincu la mort et a détruit le pouvoir de crainte que la mort avait sur nous. Jésus nous a libéré en nous montrant que jamais Dieu renoncera à son amour pour nous. Tout ce qui nous reste est de faire notre mieux, avec son aide, de retourner son amour par notre culte et notre amour du prochain.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! » 

En mettant notre confiance en Dieu, nous pouvons faire ce que Jésus dit : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudis-sent, priez pour ceux qui vous calomnient. » Notre confiance en Dieu peut chasser de notre âme tout désir de vengeance et nous rendre capables d’offrir la paix. Nous devenons capables de vouloir partager ce que nous avons, sans crainte de manquer ce dont nous avons besoin. Ouvrons les yeux à l’amour que Dieu a pour nous. Par miséricorde, Il pardonne nos fautes; alors, nous pouvons accepter d’endurer les injures; confiants que le Seigneur nous délivrera. Les autres sont tout aussi faibles que nous; pourquoi les juger? Dieu nous pardonne tous les jours; nous pouvons pardonner aux autres leurs torts. Nous pouvons vivre dans la dimension spirituelle comme les enfants de Dieu. Nous pouvons choisir d’être misérables ou d’aimer.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! » 

À nous de décider. Jésus ne peut pas vivre à notre place; à tout moment, partout et en tout temps, en toute situation; à nous de décider. On peut choisir d’être misérable dans les limites de la dimension physique, rendant misérable tout le monde autour de nous; ou, nous pouvons marcher avec Jésus, vivant d’amour pour tous, jouissant de la liberté des enfants de Dieu, jouissant de la miséricorde de Dieu, et être généreusement miséricordieux envers les autres.

Nous avons besoin de la grâce de Dieu. Dans notre pauvreté, nous prions : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Le Bon Dieu veut nous pardonner et enlever de notre pensée, notre cœur, notre âme tout obstacle à son amour; Il est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Dans le silence maintenant, l’Esprit Saint nous aidera à voir ce qu’il faut abandonner à Dieu.

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC      © 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC

Marie et Élisabeth nous invitent à l'écoute et l'accueil de la Parole de Dieu. - 4e Dimanche de l'Avent - 19 décembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne


« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

Bonjour Frères et Sœurs dans le Seigneur! Nous venons d’entendre la Parole de Dieu qui nous a montré très clairement la grande différence entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. La Première Alliance fut offerte par le Bon Dieu à son Peuple Choisi, mais cette Deuxième Alliance, le Nouveau Testament, est offerte par Dieu à toute l’humanité.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

Dans la Première Alliance, le Bon Dieu a montré à son Peuple Choisi comment Lui offrir des holocaustes, des offrandes brûlées. Avec la venue du Fils de Dieu, c’est maintenant le Bon Dieu qui nous fait une offrande; le Père nous offre son Fils Bien-Aimé pour le salut du monde. 

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

Les gens qui vivaient sous l’Ancien Testament comprenaient qu’ils devaient offrir à Dieu des holocaustes pour obtenir de Dieu une certaine réconciliation suite à leurs péchés. Ces gens tentaient de faire leur offrande dans une attitude d’humilité et de repentir.

Nous voyons chez Élisabeth et Marie une nouvelle attitude : d’abord c’est la surprise, suivi d’une attitude d’écoute, d’accueil, et d’obéissance. Élisabeth a accueilli et elle a cru la parole que son mari Zacharie lui a transmise et qu’il avait lui-même reçue de l’ange du Seigneur.

Marie à son tour a écouté et accueilli la parole qui lui fut adressée par l’Archange Gabriel. Dans leur accueil de la Parole de Dieu dans l’humilité et l’obéissance par ces deux femmes, elles ont connu la joie du Seigneur, la joie que le Bon Dieu offre à tous ses enfants.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

C’est merveilleux que le Bon Dieu adresse une parole toute personnelle à chaque être humain sur la planète Terre et à toute génération jusqu’à la fin des temps. Le Parole spécifique et personnelle que le Bon Dieu nous adresse – à chacune et à chacun – est contenue dans ces paroles adressées à ces deux femmes remplies de foi en Dieu et de joie.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

Compte tenu de nos conditions et de nos circonstances uniques à chacune et à chacun d’entre nous, la question se pose : « Quelle parole le Seigneur m’adresse-t-Il? » Nous avons encore 4 jours de l’Avent pour écouter les paroles de Dieu, pour accueillir la Parole de Dieu qui est Jésus, et pour discerner quelle est la parole spécifique et personnelle que Dieu notre Père m’adresse à moi? Quelle parole nous adresse-t-Il à notre couple marié, à notre famille? C’est en faisant le silence en nos cœurs et en nos esprits que nous pourrons mieux entendre.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

Il est normal de craindre, d’avoir peur face au Bon Dieu, non parce qu’Il nous menace de punition, mais parce que notre état de péché nous fait tourner le dos au Bon Dieu. C’est notre état d’enfants désobéissants face à Dieu notre Père qui nous fait avoir peur. Pourtant nous n’avons rien à craindre de la part de Dieu. Au contraire, nous entendons : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » 

Le Bon Dieu nous a déjà offert toutes les preuves possibles de son amour envers nous. Il ne nous reste qu’une seule chose : il nous reste de croire à sa parole et à Lui faire confiance. 

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

Ce temps de l’Avent qui prend fin en quatre jours a été un temps d’attente dans l’espérance parce que Dieu est fidèle dans son amour et Il réalise toujours ses promesses en Jésus. Voilà pourquoi Dieu nous invite à tourner notre regard vers la femme, Marie, et l’Enfant qu’elle porte en elle et qu’elle mettra au monde dans quelques jours dans une étable. 

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

À tout moment que nous élevons notre esprit vers Dieu, nous sommes en prière. Quand nous crions vers Dieu dans la détresse comme dans la joie, nous sommes en prière. Le Bon Dieu est tout près de nous dans notre propre esprit, et Il nous fait confiance. À notre tour, faisons-Lui confiance. Que les jours de Noël qui s’approchent à grands pas soient pour nous et nos proches un temps d’espérance, de paix, et de joie dans l’Amour de Dieu qui nous est donné. 

Jésus est Lui-même notre cadeau de Noël, notre cadeau d’amour : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Gloire soit à Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen. 

Prenons quelques instants pour contempler le don que Dieu le Père nous fait en Jésus son Fils.

 

https://frgilleshomilies.blogspot.com         https://homeliesabbegilles.blogspot.com

 

© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC      © 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC

Quel est le sens de la vie? Jésus est la solution du Père à tout le mal de notre monde - 15 septembre, 2024 - 24e Dimanche du Temps Ordinaire "B" - Église MRP de la Paroisse JLDM

Dans la "Nouvelle Alliance" de notre Dieu Créateur avec l'humanité, comme nous l'avons en Jérémie 31:31-34, toute personne...