Bonheur ou misère? Le choix est le nôtre - le Seigneur fait de nous ses disciples missionnaires! 20 septembre, 2020

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Bonjour, frères et sœurs! J’ose espérer que vous et votre famille, vous êtes bien ce matin. Sinon, ou si vous connaissez quelqu’un qui ne va pas bien ou qui est mal en point, eh bien, alors recommandons-les aux bons soins du Seigneur. Encore une fois, ce matin, Dieu nous adresse une parole qui provoque en nous la réflexion, ou même un questionnement, mais en douceur.

Qu’en est-il de notre bonheur ou de notre misère? Il y a plus de 4,000 ans le Bon Dieu a fait d’Abraham le père de son peuple choisi, et pendant tout ce temps, le Bon Dieu a appelé tout son peuple à rejeter la misère afin de pouvoir choisir le bonheur. Il s’agit d’une bonne nouvelle que Dieu a voulue répandue par son peuple auprès de toute l’humanité. Malheureusement, trop de gens parmi son peuple se sont préoccupés de leur propre bien sans se préoccuper du voisin.

Pour Dieu, être heureux ou être misérable est un choix et que ce choix est le nôtre. Ce choix que nous soyons heureux ou misérable dépend de nous et non de Dieu. Dieu ne parle pas de la richesse matérielle, ni de la santé de la chair, ni de la prospérité aux yeux du monde. Tout cela est passager. Toute condition mortelle est passagère et ne dure qu’un moment; tandis que notre réalité intérieure et notre condition spirituelle promettent de se prolonger dans toute l’éternité.

Dès les premiers mots que nous avons entendus du prophète Isaïe, nous avons compris que le Bon Dieu fait une distinction entre ceux qui cherchent le Seigneur et le méchant ou l’homme perfide. Le méchant tient à ses propres pensées et rejette celles du Seigneur; tandis que pour sa part l’homme perfide préfère ses propres chemins et rejette les chemins du Seigneur. Ce n’est pas le cas de l’homme, de la femme juste, qui cherche le Seigneur, ses pensées, et ses chemins.

Les gens qui se laissent emporter par la convoitise ou la jalousie ou la colère – comme les premiers ouvriers de la parabole de Jésus dans l’évangile – sombrent dans la misère à cause justement de leur convoitise et jalousie et colère. Ils ne peuvent pas endurer de recevoir le même salaire ou bienfait que les autres; ils auraient voulu se distinguer et gagner davantage.

Par contraste, la personne qui cherche le Seigneur réalise que le Seigneur est bon, doux, généreux, et miséricordieux envers tous. La personne qui connait Dieu et ses voies peut donc lui faire confiance, sachant qu’à la fin de la journée le Seigneur lui accordera le bienfait tant désiré. Cette personne peut donc se réjouir à la bonne fortune d’un autre et partager sa joie. Le bonheur d’esprit ne coûte pas cher parce qu’il est gratuit et disponible à toute personne de bonne volonté. Heureuse est la personne qui sait partager la malheur des autres en se désolant avec eux mais qui sait aussi se réjouir avec les autres en partageant leur bonheur.

Nous pouvons constater cette grandeur de cœur chez Saint Paul, lui qui n’est pas seulement un bon disciple de Jésus, mais qui est aussi un apôtre missionnaire. Il sait distinguer entre son propre bonheur – qui serait d’habiter avec le Christ Jésus dans l’éternité – d’une part, et d’autre part le bien-être des Philippiens, qui comme nous ont toujours besoin de lui. Par amour pour le Christ et pour les Philippiens, Saint Paul accepte d’endurer encore plus longtemps les épreuves de ce monde mortel ainsi que les troubles et les persécutions qu’il avait à endurer.

La bonne nouvelle est que nous tous, baptisés et confirmés dans le Seigneur Jésus sommes appelés à chercher à connaître Dieu et ses pensées et ses chemins comme tous ses disciples qui nous ont précédés. Comme eux, nous sommes appelés à devenir des disciples missionnaires.

C’est tellement merveilleux de connaître le Bon Dieu personnellement que l’amour de Dieu devient en nous une chaleur, un feu qui ne peut faire autrement que se propager vers les autres. Goûter l’amour du Père du ciel pour nous personnellement en la Personne de Jésus est une joie que nul trouble de ce monde ne peut nous ravir. Jésus lui-même a déclaré concernant Lui-même et son Père au ciel : « Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Notre bonheur est de connaître et d’aimer Dieu.

Dieu qui est la Trinité Sainte – le Père, Jésus son Fils éternel, et le Saint Esprit – ce Dieu communauté éternelle veut partager avec nous la vie éternelle qui les unit dans l’amour sans fin et qui est un feu bienveillant qui donne la vie, qui réconforte toute blessure et maladie, et qui répare toute brisure et défaillance, et dont la guérison parfaite et finale nous touchera un jour dans la résurrection de la chair après notre pèlerinage sur cette Terre des hommes.

C’est une erreur et un désastre que de chercher à se donner la mort prématurément comme certaines personnes désirent et cherchent à faire face à la souffrance. Ce chemin est un chemin mortel; ce n’est pas le chemin de Dieu. Le Bon Dieu connait notre condition de chaque jour et Il nous offre sa grâce et sa force pour nous encourager à endurer toute épreuve et toute souffrance dans la consolation de son amour en sachant que notre persévérance augmente en nous la capacité d’accueillir le bonheur sans fin que Dieu partagera avec nous en son éternité.

Le Bon Dieu nous invite donc à la patience, et la patience c’est la liberté de choisir d’accepter d’endurer le mal temporaire en vue du bienfait durable qui nous attend à tout moment. En attendant la fin bienheureuse de notre pèlerinage de la foi comme disciples de Jésus, nous pouvons à tout moment déjà goûter un avant-goût du bonheur éternel en nous préoccupant de notre voisin avec un amour fraternel. La pratique de l’amour fraternel vient atténuer l’intensité de nos souffrances passagères de notre vie mortelle.

Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint d’ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC

Du fond de mon coeur - je pardonne pour être aussi pardonné dans la paix de Dieu. 13 sept, 2020

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Encore une fois, frères et sœurs, bonjour! Avant de vous demander comment vous allez, je dois vous avouer que très souvent quand des gens me rencontrent et me disent « Comment ça va? » je ne réponds pas. Vous pourriez penser « Bien voyons, c’est bien bête ça! » et puis vous demander peut-être pourquoi ne pas répondre? Eh bien, voilà que je leur réponds mais pas à leur question. Je dis « Et vous? » Et presque toujours ils répondent « Ça va ou ça va bien ou ça va bien, merci. » Ils ne s’aperçoivent pas que je n’ai rien dit concernant mon état aujourd’hui. Autrement dit, ils ne veulent pas vraiment savoir si je vais bien ou non. En disant simplement « Salut!» cela serait un reflet plus exact de leur intention de me saluer tout court.

Si je vous pose la question, c’est parce que je m’intéresse vraiment à vous et votre famille, et aux circonstances de votre existence depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Alors. Comment ça va? Et votre famille? Parfois la vie est dure. Vous savez, le Bon Dieu s’intéresse encore plus à nous et à nos proches, ainsi qu’à nos vies, et le jour, et la nuit.

La preuve, c’est que ce matin le Seigneur nous adresse une parole assez unique et rares sont les personnes qui nous adressent ainsi. Jésus, son Père et l’Esprit Saint s’intéressent au fond de notre cœur à chacun et à chacune. Imaginez… le fond de notre cœur. J’ose penser que nous n’avons probablement pas souvent à l’esprit l’état du fond de notre cœur. Voilà pourquoi le Seigneur nous donne ce matin quelques indices pour nous aider à y parvenir.

Le Bon Dieu inspire ce grand père Ben Sira le Sage à faire cette déclaration directe et audacieuse : « Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. » Le Seigneur ne passe pas par trois chemins… et vlan! Qu’on aime ou qu’on n’aime pas ça, le pardon est une obligation, une responsabilité incontournable pour les enfants de Dieu.

 Il nous est possible de pardonner ceux qui nous font des torts, mais en même temps, au fond de notre cœur, de garder un bilan des torts que ces gens nous ont faits. Au fond de notre cœur il pourrait mijoter l’idée de la vengeance, de punir un jour cette personne pour ces torts.

St. Paul plaide auprès des croyants et des disciples de Jésus habitant à Rome de ne pas juger leurs frères et sœurs. Quand nous vivons pour nous-mêmes, quand notre propre bien-être est suprême dans notre vie, le danger nous guète constamment de nous élever au-dessus des autres et de les juger. Si nous prenons la place de Dieu en tant que juge de nos prochains, voilà déjà l’impulsion de vouloir condamner et punir les autres pour leurs torts contre nous et aussi nos proches. St. Paul plaide avec les croyants et disciples de Jésus de ne plus vivre pour soi, mais de choisir délibérément de vivre pour le Seigneur.

Si nous pouvons faire confiance au Seigneur qu’Il nous aime vraiment, qu’Il nous aime plus et nous aime mieux que nous pouvons nous aimer nous-mêmes; alors nous pouvons dormir tranquille sachant qu’Il s’occupe parfaitement de nous. Oui, Dieu nous laisse faire tout ce qui relève de notre propre responsabilité, mais pour tout ce qui est hors de notre contrôle, nous pouvons Lui faire confiance que tout ce qui nous arrive – bien ou mal – le Bon Dieu verra à ce que tout servent notre bien maintenant, mais encore plus important, notre bien éternel.

Ensuite Jésus nous raconte une histoire à boire debout, une histoire impossible, et donc Il exagère pour nous faire mieux comprendre. Le serviteur avec la dette énorme… c’était une dette impossible, et les gens qui écoutaient Jésus savaient que c’était une dette impossible. Une pièce d’argent représentait, pour les gens ordinaires, le salaire d’environ un mois. Donc, pour rembourser dix mille talents ou soixante millions de pièces d’argent il faudrait au travailleur 5 millions d’années de travail et de salaire. La seule autre façon d’essayer de rembourser serait d’aller au casino en espérant être très très très chanceux pendant des années. Impossible.

Quelle est la leçon que Jésus veut nous faire ce matin? C’est que lorsque nous vivons seulement pour nous-mêmes, les autres n’ont plus aucune valeur en tant que personnes réelles. Si je ne vis que pour moi, alors je ne peux pas m’empêcher d’utiliser les autres, de les exploiter pour en tirer quelque profit pour moi seul. La personne emprisonnée dans cette prison de la cupidité, de l’insécurité, et de l’égoïsme devient implacable envers les autres, juge et condamne les autres, et devient absolument isolée et misérable. Voilà une des multiples façons de vivre dès maintenant en enfer.  « Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Frères et sœurs, ne soyez pas effrayés. Le fond de notre cœur peut tout aussi facilement devenir un ciel, le ciel sur la terre. Êtes-vous étonnés? Ne soyez pas surpris; car le fond de notre cœur est précisément le même endroit où Dieu le Père et Jésus viennent demeurer en nous avec l’Esprit Saint dès que nous reconnaissons Jésus comme notre Seigneur et notre Sauveur, notre Maitre, et que nous obéissons à son commandement de nous aimer les uns les autres comme Lui nous a aimés et que nous prenons à cœur sa Parole que l’Esprit Saint nous rappelle.

D’une part, il est humainement impossible de pardonner aux autres du fond de notre cœur, mais justement, c’est une preuve irréfutable que Dieu est réel et qu’Il nous remplie de son Esprit Saint quand nous l’obéissons; lorsque, avec sa grâce, nous réussissons à pardonner du fond de notre cœur. C’est possible seulement avec l’aide et l’amour de Dieu. Voilà pourquoi c’est très utile, et même nécessaire pour nous tous et toutes de rencontrer Jésus personnel-lement devant le prêtre dans le sacrement du Pardon et de la Réconciliation en faisant là une bonne Confession de nos péchés. Peut-être il y a très longtemps que vous vous êtes confessé.

Pour que Dieu nous pardonne effectivement nous devons (1) avouer nos fautes; (2) les confesser; (3) les regretter sincèrement; (4) avoir la ferme intention de ne plus ainsi offenser le Bon Dieu qui nous aime et d’éviter les occasions qui pourraient nous entrainer à pécher de nouveau; (5) pour avancer dans la vie nouvelle, accomplir la pénitence que le prêtre nous donne; et (6) nous réjouir de la miséricorde de Dieu et Lui rendre gloire devant les autres.

Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint d’ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

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Ma croix c'est moi-même et mes réactions aux autres - l'amour est un avant-goût du ciel. 30 août, 2020

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Alors, frères et sœurs, bonjour. Peut-être que vous serez tannés que je vous pose cette question mais je vais vous la poser quand-même. Comment ça va? Et votre famille? Vous savez, ce n’est pas une question inutile ou banale. Vous avez remarqué que le Pape François, souvent lorsqu’il s’adresse aux gens, aux assemblées, aux foules il commence toujours comme ça. Bonjour. Comment ça va? Vous savez, c’est important que nous prenions conscience en nous-mêmes de ce qu’il se passe en nous parce que – qu’on aime ça ou qu’on n’aime pas ça – nous ne sommes pas des anges. Il est vrai que nous avons un esprit en nous qui est immortel. Un jour nous allons tous mourir – peut-être aujourd’hui, peut-être dans 50 ans – et au moment de la mort tout ce que nous sommes au-dedans de nous, nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos intentions, nos efforts, nos aspirations, nos désirs – tout cela continue. Nous appelons ça l’esprit, ou l’âme, qui est un peu comme un ange, qui est immortel et qui ne peut jamais mourir, mais qui pour le moment sur cette terre est uni à notre corps.

St. Paul, s’adressant aux Romains, leur dit : « Je vous exhorte, frères, (et sœurs), par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière – en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. » Vous savez que le Seigneur nous a donné un clergé : des évêques – en premier les apôtres – et ensuite des prêtres et aussi des diacres; c’est pour rendre visible ce que nous sommes tous dans l’intention de Dieu nous sommes tous, hommes, femmes, jeunes, vieux, enfants, nous sommes tous sacerdotales, nous sommes tous prêtres. C’est-à-dire, un prêtre c’est quelqu’un qui offre un culte à Dieu, et St. Paul nous dit clairement : le culte que Dieu désire que nous lui offrions, c’est nous-mêmes.

Pourquoi nous faisons des offrandes d’argent? Dans certains pays on fait des offrandes matérielles : on apporte des poules, on apporte des œufs, on apporte des fruits du jardin; on apporte ce qu’on a à donner. Mais ces offrandes tangibles représentent l’offrande de nous-mêmes. En parlant de cette offrande de nous-mêmes, de notre vie, de notre corps, Jésus utilise l’image de la croix parce que Jésus savait déjà ce qui allait lui arriver : Il allait être exécuté, et dans son monde à lui la façon d’être exécuté c’était aux mains des romains, parce que les juifs n’avaient pas le droit d’exécuter personne, et ça c’était selon la loi des romains, et donc les romains, eux, leur façon préférée c’était la croix. Alors Jésus savait, ayant vu maintes fois dans sa vie des gens se faire crucifier; il savait qu’il fallait d’abord porter la croix jusqu’au lieu de l’exécution. Alors, c’est quoi cette croix que Jésus nous convie à porter?

(taper le dessus de l’autre main plusieurs fois) La croix c’est notre vie physique et mortelle, notre corps. Pourquoi? Pourquoi offrir notre corps? Parce que c’est dans le corps que nous vivons tout ce que nous vivons. Les émotions que nous vivons, nous les ressentons dans notre corps; que ces soit des émotions joyeuses ou pénibles, et quand on ne fait pas d’exercice, éventuellement les émotions nous compriment et puis on se sent, on se sent mal et ça peut aller jusqu’à la maladie éventuellement si on ne libère pas ces émotions-là. Et on les libère en faisant de l’exercice, en bougeant, et puis les émotions s’évanouissent, et puis on se sent mieux. La vie parfois est difficile. On a l’impression que notre enfer c’est les autres, les autres qu’on a à endurer. Non, le problème n’est pas avec les autres. Le problème est en moi.

C’est pas ma sœur qui est un problème; c’est la façon que moi je réagis à ma sœur; c’est ce que moi je ressens face à ma sœur… tout ce passe au-dedans de moi. On a l’impression que c’est l’autre qui est mon problème; non! L’autre est ce qu’il est. L’autre est ce qu’elle est. J’ai à l’accepter comme Dieu m’accepte, moi. Le problème, c’est en moi, c’est comment je vis chacune de mes relations. Je peux les vivre paisiblement ou je peux les vivre en misère et en maudit. C’est mon choix. Mais vous allez me dire « On a pas le choix; on endure, on souffre. » Oui, mais dès qu’on s’aperçoit qu’on vit quelque chose, qu’on a des émotions; dès qu’on devient conscient, c’est à partir de ce moment-là de conscience qu’on a des choix.

Je peux choisir d’accepter de t’endurer, et si j’accepte de te souffrir, si j’accepte de t’endurer, c’est un choix et c’est un acte d’amour, et voilà mon offrande que j’apporte au Bon Dieu. Toutes mes décisions, tous mes choix d’accepter d’endurer quelqu’un durant la semaine, de souffrir quelque chose durant la semaine; toutes ces décisions accumulées de porter ma croix – voilà mon offrande que j’apporte au Seigneur. Inévitablement je prends conscience aussi des moments où j’ai refusé de souffrir quelqu’un… Non! Arrêtes-moi ça! Enlèves-toi de devant ma face! Quand je refuse d’accepter de souffrir, c’est un rejet de quelqu’un, ou d’une situation, ou de Dieu. À ce moment-là je n’ai plus rien à offrir au Bon Dieu, mais je peux me repentir et dire : « Seigneur je prends conscience que j’ai refusé de souffrir cette semaine quelqu’un, une situation, et même Toi, Seigneur, je m’en excuse. Pardonnes-moi, Seigneur, je suis pécheur. » Alors voilà mon offrande : j’offre au Seigneur mon repentir, mon regret, mon désir de faire mieux.

Alors la première vérité que le Seigneur nous dit ce matin, c’est que notre croix c’est nous-mêmes que nous avons à endurer, que nous avons à porter, à accepter d’endurer et de souffrir. Le deuxième point est que le problème c’est pas les autres, mais c’est ce que je vis au-dedans de moi face aux autres, face à la vie, face à Dieu; et j’ai beaucoup de liberté au-dedans de moi pour mon attitude – quel attitude je vais adopter face à tout ce que j’ai à vivre à tout moment. Le troisième point c’est que nous avons un choix d’être en enfers ou d’être au ciel. Au moment de notre mort notre choix deviendra définitif. Mais aujourd’hui j’ai souvent des opportunités de choisir d’être en enfers ou d’être au ciel.

Comment choisir d’être au ciel? Pensez-y. Comment pouvons-nous choisir d’être au ciel? Et bien tous les saints et les saintes nous donnent des indices. Ce matin nous avons Jérémie, le prophète Jérémie; nous avons aussi St. Paul. Jérémie, il avait une vocation : « Bien vas-donc parler aux gens-là et puis voici ce que tu vas leur dire. » Mais pour Jérémie c’était souvent des mauvaises nouvelles que le Bon Dieu avait à donner parce que les gens s’étaient tournés contre Dieu et donc le Bon Dieu voulait les secouer un peu. Il envoyait Jérémie; alors vous pouvez comprendre que les gens n’étaient pas contents de recevoir ces paroles-là, et donc ils on réagit contre Jérémie, ils l’ont refusé, ils l’ont persécuté, et puis à un moment donné nous avons entendu ce matin que Jérémie il en avait jusque là; il était tanné de ce que le Bon Dieu l’envoyait faire. C’est correct. C’est parfois bien correct d’être tanné de même dire au Bon Dieu qu’on est tanné; parce que si je dis au Bon Dieu que je suis tanné, c’est déjà une prière. C’est mieux me plaindre au Bon Dieu que d’ignorer le Bon Dieu. Si j’ignore le Bon Dieu je coupe toute possibilité de relation, mais au moins se je me plains au Bon Dieu bien c’est déjà quelque chose. Au moins j’admets que le Bon Dieu est réel, je reconnais que le Seigneur est quelqu’un. C’est déjà une relation.

Et, mes frères et sœurs, à tout moment que nous choisissons d’être en relation avec Dieu, et bien, nous avons déjà un pied au ciel, parce que le ciel d’éternité sera une relation intime avec le Père, avec Jésus, et avec l’Esprit-Saint. Alors en résumé, premièrement, nous avons à vivre ce que nous avons à vivre en nous-mêmes, dans notre corps. Deuxièmement, nous avons l’opportunité de choisir d’accepter de souffrir tout cela, et c’est cela porter notre croix. En acceptant d’endurer les autres, je porte ma croix et je pose un acte d’amour, et c’est mon offrande que j’apporte au Seigneur. Troisièmement, j’ai le choix de vivre en enfers ou au ciel. Je préfère le ciel, et vous? Alors continuons de prier les uns pour les autres, les unes pour les autres afin que nous puissions accepter la grâce et l’encouragement de l’Esprit Saint d’ouvrir large notre cœur, notre pensée, et notre esprit et même notre corps à la présence et à l’amour de Dieu : le Père, le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour réfléchir à cette bonne nouvelle.

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Faisons de la place dans notre coeur même pour l'étranger comme Jésus fait pour nous. 16 août, 2020

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Bonjour Frères et Sœurs! Comment allez-vous? et votre famille? J’espère que vous êtes tous bien, dans le Seigneur. Qu’en est-il de la taille de notre cœur? Y a-t-il assez de place dans notre cœur pour la vie? Assez de place pour l’espérance? Et assez de place pour l’amour?

Tous les jours nous pouvons apprendre quelque chose de neuf en observant les autres. Nous venons d’entendre Saint Paul se désoler du fait que ses propres compatriotes juifs ne croyaient pas la bonne nouvelle de Jésus. Même quand les étrangers ont accepté de croire en Jésus, la plupart des juifs refusaient de croire en Lui. Il y en avait parmi les juifs qui voulaient que le salut leur soit réservé parce qu’ils étaient le « Peuple Choisi » et béni de Dieu. Leurs cœurs étaient devenus trop étroits… il n’y avait certainement pas de place dans leurs cœurs pour les étrangers, et donc, il n’y avait plus de place même pour le Bon Dieu. C’est parce que le Bon Dieu accommode toute l’humanité dans son cœur aux dimensions infinies.

Si nous ne faisons pas attention, nous pouvons souffrir de la même maladie. Il nous est possible de vouloir que le salut du Bon Dieu nous soit réservé, et alors, si nous entendons dire que le Bon Dieu aime même les étrangers : les musulmans, les hindous, les bouddhistes, les communistes, les athées, les gens d’une autre couleur, d’une autre race… eh bien, il nous est possible d’être en maudit, d’être en colère, et de nous sentir misérable. Pourquoi souffrir d’une telle misère? C’est parce que vouloir exclure les étrangers, c’est vouloir être les privilégiés, c’est vouloir être les seuls à être choisis de Dieu; c’est déjà l’attitude des démons dans l’enfer!

Ceux qui n’ont que très peu de place dans leurs cœurs, qui n’ont pas de place pour les autres dans leurs cœurs, eh bien, ils ne peuvent pas endurer le Bon Dieu; parce que Lui, Il aime tout le monde, même les méchants. Les parents qui ont un enfant méchant ne cessent jamais d’aimer leur enfant malgré sa méchanceté; parce qu’il est leur enfant. Il en est de même pour le Bon Dieu qui est le Père éternel de toute l’humanité. Si jamais nous voyons que nous souffrons de cette maladie du cœur, de cette mauvaise infection d’esprit, tout n’est pas perdu. Non, voilà que Saint Paul n’a pas abandonné espoir du salut pour ses compatriotes. Le Bon Dieu offre son salut à toute personne humaine qui s’approche de Lui avec respect, louange, et adoration.

Même si nous n’aimons pas l’étranger, ou si nous n’aimons pas quelqu’un pour quelque raison que ce soit, ne perdons pas espérance; parce que justement, cette personne nous donne l’occasion de pratiquer l’ouverture de notre cœur trop étroit en pratiquant la miséricorde. La miséricorde veut dire, littéralement, « un cœur misérable ». Si nous acceptons de faire de la place dans notre cœur pour la personne que nous n’aimons pas ou la personne qui nous fait peur; alors notre cœur se sent misérable, mais c’est bon, parce que c’est la miséricorde que nous offrons. La miséricorde, finalement, c’est donner notre amour à celui qui ne le mérite pas. C’est ce que le Bon Dieu fait pour nous tous. Nous ne méritons pas son amour, mais Il nous aime quand même. Le Bon Dieu voit notre misère, et Il partage notre misère en nous aimant.

C’est comme l’enfant qui rentre en pleurant après avoir joué dans la boue et, tout sale, il vient à sa maman et elle le prend quand même, sachant que la boue sur son enfant salira ses vêtements; mais elle ne peut pas retenir son amour dans son désir de consoler son enfant. Eh bien, le Bon Dieu aime tous ses enfants encore plus qu’une bonne Maman, qu’un bon Papa.

Qu’en est-il de la taille de notre cœur? Y a-t-il assez de place dans notre cœur pour l’étranger? Assez de place pour les malfaiteurs? Et assez de place pour le Bon Dieu? Le Bon Dieu est exigeant à notre égard. Il nous appelle à aimer comme Lui nous aime, comme Jésus nous a aimés alors qu’Il était sur la Terre. Jésus nous a aimé jusqu’au bout, jusqu’à la mort.

Quand nous respectons le Bon Dieu, cela nous met dans une situation de vérité, parce que le Bon Dieu mérite notre respect; car Il est notre créateur.

Quand nous louons le Bon Dieu, cela nous met dans une situation juste, parce que le Bon Dieu mérite notre louange; car Il est notre Père éternel qui nous aime et désire notre bonheur.

Quand nous adorons le Bon Dieu, cela nous met en toute liberté, parce que le Bon Dieu mérite notre adoration; car Il est notre salut, notre héritage éternel, notre trésor.

Mais vous allez peut-être me demander : « Comment se fait-Il que Jésus a refusé de recevoir l’étrangère, la Cananéenne? Ma réponse : Non, Jésus ne l’a pas refusée. Au contraire, ce sont les compatriotes juifs de Jésus qui traitaient les étrangers de « chiens », croyant que les étrangers étaient exclus du salut offert par Dieu. Eh bien, même les gens bien éduqués étaient ignorants de leur propre tradition religieuse. Nous avons entendu cette parole de Dieu donnée par le prophète Isaïe : « ma maison s’appellera ‘Maison de prière pour tous les peuples’. »

Jésus n’a pas refusé la femme, mais Il l’a taquinée en utilisant les mots racistes utilisés par ses compatriotes. L’évangéliste Matthieu ne nous décrit pas les yeux accueillants ni le ton de voix ricaneur que Jésus a sans doute utilisées avec elle. Il l’a encouragée par son attitude et elle a compris. En Jésus nous voyons que le Bon Dieu veut toujours que tous les peuples entrent dans sa maison et connaissent son salut, acceptent son amour. Encore faut-il que l’invitation leur soit faite. Les gens qui ne connaissent pas le Bon Dieu ne savent pas qu’Il leur offre une vie nouvelle en tant qu’enfants de Dieu par Jésus son Fils bien-aimé. Le Père éternel a besoin de messagers de sa bonne nouvelle. Les messagers dont Il a besoin, eh bien, ce sont nous tous.

Avec quel étranger cette semaine allons-nous partager cette bonne nouvelle d’une vie nouvelle offerte par le Bon Dieu en Jésus son Fils? À qui oserons-nous annoncer cette bonne nouvelle? Ce ne sera pas possible à moins d’être remplis nous-mêmes de l’amour de Dieu, par son Esprit-Saint, tout comme Jésus l’était Lui-même, et comme Il l’est toujours maintenant.

Prions. Esprit-Saint, don du Père et Esprit de Jésus, viens nous remplir à nouveau de ton feu d’amour divin. Fais que nos cœurs brûlent ardemment d’un désir que toute personne puisse goûter la saveur de l’amour du Père et de l’amitié de Jésus notre Seigneur et notre Sauveur. En Marie, notre Mère, ouvres notre cœur à Jésus notre Pain de Vie, et fais de nous ses messagers.

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La Petite Princesse - Même pauvres nous pouvons aider notre prochain. 2 août, 2020

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Bonjour Frères et Sœurs! Comment allez vous et votre famille? J’espère que vous êtes tous bien, dans le Seigneur. Pour ma part, avec le temps, le Bon Dieu m’émerveille de plus en plus…. Aujourd’hui le Bon Dieu nous assure qu’Il s’occupe de nous en toute circonstance. Voilà sa bonne nouvelle pour nous ce matin.

Quelle en est votre expérience? Pouvez-vous voir dans votre vie et celle de votre famille que le Bon Dieu s’occupe de vous? Eh bien, Jésus nous assure ce matin que le Père veut que nous ayons tous cette expérience. Pour ma part, je dois vous avouer qu’il n’en a pas toujours été ainsi pour moi ou pour ma famille.

Lorsque ma sœur et moi nous étions enfants, je me souviens que Papa régulièrement faisait des colères lorsque les choses n’allaient pas comme il prévoyait ou espérait. Ses colères inquiétaient beaucoup Maman et effrayaient ma petite sœur et moi. Mon cœur d’enfant criait à Papa, « Papa, ne t’en fait pas, le Bon Dieu va nous aider. » À ce temps-là je n’avais pas l’impression que mes plaidoyers changeaient grand-chose, mais en rétrospective, je crois que mon innocence avait touché le cœur de mon Papa, et avec le temps, il a pu tempérer ses colères qui n’étaient que des manifestations de ses craintes pour lui-même et le bien-être de sa famille.

Oui, le Bon Dieu nous assure qu’Il s’occupe de nous en toute circonstance. Voilà en effet sa bonne nouvelle pour nous ce matin. Pourtant il y en a qui croient qu’il est naïf de croire que le Bon Dieu s’occupe de nous, et que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos efforts pour mettre de pain sur la table. C’est clair que le Bon Dieu n’ira pas travailler à notre place et que nous devons faire ce qu’il nous appartient de faire. Oui, il est bon de travailler et c’est à nous de trouver de l’emploi, mais nous ne sommes pas seuls dans la vie, et Jésus nous offre d’être notre compagnon de route à tout moment et tous les jours, toutes les nuits.

Oui, Jésus et son Papa du Ciel s’occupent de nous en toute circonstance. Connaissez-vous l’histoire de « La Petite Princesse »? Cette fillette était enfant unique et elle vivait en Inde avec ses parents. Un jour elle a perdu sa maman qui tomba malade et mourut. Son papa était son réconfort, parce qu’il l’aimait tendrement et l’assura qu’elle était sa petite princesse.

Un jour il dut partir en guerre pour son pays, mais d’abord il emmena sa petite fille dans une école pensionnat pour fillettes dans son pays d’origine. Il était bien nanti et c’était une très bonne école pensionnat, et avant de partir il lui donna une belle poupée comme compagne. Elle n’avait qu’à dire ses soucis à la poupée et celle-ci lui transmettrait aussitôt la parole et il serait au courant et se joindrait à elle dans son cœur pour l’assurer. Ils ont pleuré à son départ.


La petite princesse fit quelques amis mais une fillette méchante la tourmentait et ria d’elle et elle était si méchante que la majorité des fillettes la craignaient et cherchaient à être ses amies. Donc la petite princesse était presque isolée, sauf pour quelques amies.

Un jour il y eut la mauvaise nouvelle que son papa fut perdu durant la guerre. Donc il n’y avait plus de paiements pour sa pension, et la directrice lui enleva sa belle chambre, ses vêtements, et toutes ses affaires, sauf sa poupée. De plus, elle la força à travailler comme domestique en compagnie d’une autre fillette domestique.

Toutes les deux étaient mal nourries et elles avaient faim. L’autre domestique était très malheureuse, mais la petite princesse lui montra comment explorer le pays de l’imagination. Là elles étaient au chaud, bien nourries, et bien reposées. De plus elles avaient beaucoup de plaisir. Un jour, en faisant des emplettes pour la directrice, elle trouva une pièce d’argent et acheta des pains pour partager avec sa compagne, mais elle vit deux pauvres enfants de son âge qui mendiaient, une fillette et son frère. Elle leur donna tous ses pains mais en revanche ils les partagèrent avec elle. Le serviteur d’un riche voisin observa cette scène touchante.

Avec le temps le monde imaginaire de suffit plus à calmer leur faim ni leur détresse et la petite princesse fit une prière du mieux qu’elle pouvait selon ce qu’elle avait apprise pour leur protection. Durant la nuit le serviteur du riche voisin vint dans leur chambre par la fenêtre et mit en place de belles tentures, de beaux chandeliers, une grande table, et un beau banquet.


À leur réveil, les deux fillettes n’en croyaient pas leurs yeux, mais en goûtant toutes ces bonnes choses, elles se sont rendues à l’évidence que leur rêve était devenu une belle réalité.

Parfois, le Bon Dieu utilise la bonne volonté d’un voisin pour venir à notre aide. Parfois Il utilise notre propre bonne volonté pour venir en aide à une famille voisine en grand besoin et en grande détresse.

Jésus ne marche pas parmi nous car Il est au Ciel avec son Père céleste, mais par l’Esprit Saint, Il est aussi auprès de nous, et même au-dedans de nous, si nous cherchons à Lui plaire et à faire la volonté de Dieu. Jésus nous offre ce qu’Il a de plus précieux, son amour et sa compagnie. Nous nous approchons de Lui à chaque fois que nous prions, que nous ouvrons la Bible pour y lire quelques versets, que nous offrons gentillesse et compassion à nos proches et nos voisins, et que nous acceptons de pardonner à nos ennemis.


Comme les apôtres, nous nous sentons souvent au dépourvu, mais quand nous nous tournons vers Jésus, Il nous demande ce que nous avons. Jusque là nous craignions ne rien avoir, mais à sa question, nous voyons que nous avons quelques pains et quelques poissons. Alors Jésus nous demande de les Lui apporter. Ensuite Il prie son Père et Il s’occupe du reste.

La bonne nouvelle pour aujourd’hui est que le Bon Dieu en Jésus nous offre de ne plus craindre, mais de mettre en Lui toute notre espérance; car en la compagnie de Jésus, nous pouvons expérimenter en effet que Dieu est Bon et qu’il s’occupe de nous.

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