Face à toute détresse ou souffrance l'Esprit Saint souffle en nous une parole d'espérance pour nous ouvrir au Bon Dieu. 1er Dimanche de l'Avent - 28 novembre, 2021 - Église MRP de la Paroisse JLM

   Évangile et Homélie version MP3  -  version PDF 

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »


Heureux sommes-nous, frères et sœurs, quand en nous éveillant le matin notre première pensée est semblable à celle-ci : « Merci, mon Dieu, pour mon sommeil et mon repos, et merci ce matin encore une fois pour le don du souffle de la vie! »

L’Esprit Saint qui est Dieu avec le Père et son Fils Jésus, notre Seigneur, habite en nous et est toujours en train d’élever notre âme, notre pensée, et notre esprit vers notre Créateur et notre Dieu, Celui qui nous aime parfaitement. Heureux sommes-nous, frères et sœurs, à tout moment quand nous nous laissons faire, quand nous nous laissons inspirer, quand nous nous laissons conduire par l’Esprit Saint, qui est au sein de Dieu l’Eau Vive, et qui donne la vie.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

Malheureusement il y a dans la vie des moments où nous n’entendons pas au-dedans de nous cette douce voix de l’Esprit Saint; car nous avons choisi de donner toute notre attention à d’autres voix intérieures : crainte, découragement, révolte et le refus de souffrir, convoitise, jalousie, haine et le désir de vengeance, l’orgueil, la désolation, et le désespoir. Quand notre ciel est rempli de gros nuages noirs et de la fureur de la tempête, il nous est difficile de garder notre attention fixée sur la présence du Dieu vivant au fond de notre âme dans notre esprit.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

En plus de la tourmente intérieure dans notre esprit, il y a aussi les pensées terrifiantes provoquées par les troubles extérieurs à nous : la menace du virus qui cause la maladie de la Covid-19 dans toutes ses variantes interminables, les nouvelles de guerres et famines sur toute la Terre, la confusion dans l’identité humaine et sexuelle provoquée chez nos jeunes par tout ce qui est transmis dans les médias de la télé, des films, et des réseaux sociaux. Ajoutés à cela il y a des mariages qui s’effondrent, des familles qui sont rompues, les emplois perdus, les faillites financières et personnelles, et toutes sortes de désastres de loin ou tout près de nous.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Comment pouvons-nous, frères et sœurs, nous en sortir? Où pouvons-nous trouver d’abri au milieu de la tempête quand la fureur de celle-ci nous effraie et nous paralyse? Nous sommes là ce matin pour accueillir la bonne nouvelle que le Bon Dieu nous offre dans notre détresse. Le Bon Dieu est venu nous secourir et Il est apparu au moment de la naissance de son Fils devenu homme conçu par l’Esprit Saint et né de Marie à Bethléem, ce que nous allons fêter à Noël.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

En plus de cette grande joie de l’Incarnation du Fils de Dieu en Jésus de Nazareth, nous savons que devenu homme Jésus a accepté de prendre sur Lui, sur ses propres épaules tous nos fardeaux et tous nos péchés; afin de nous réconcilier à son Père. Par le Baptême Jésus nous a faits enfants de Dieu son Père qui est maintenant aussi Notre Père. Nous avons donc déjà un pied dans le Royaume de Dieu. Pour y avoir les deux pieds, il nous suffit de choisir de tourner notre attention vers cette douce voix de l’Esprit Saint qui murmure à l’intérieur de nous.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Nous venons à l’instant d’entendre la voix forte et confiante de Jésus qui nous rassure même face aux pires signes dans le monde qui feront même mourir de crainte les gens qui ne connaissent pas Dieu. Pour nous qui connaissons Dieu, Jésus nous dit qu’au moment même de la pire crise : « redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » Dieu est déjà venu sur Terre en Jésus, ressuscité d’entre les morts, et Il reviendra dans la gloire à la fin des temps. Jésus est le Dieu qui vient encore à tout moment avant, durant, et après notre prière. Jésus est là qui nous rassemble, et Il est là qui nous nourrit de sa propre vie divine quand nous Le recevons dans la Sainte Communion. Il est là quand nous confessons nos péchés devant son prêtre et c’est Lui, Jésus, qui nous pardonne nos péchés en nous donnant l’absolution.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Ce temps de l’Avent qui commence aujourd’hui est un temps d’attente dans l’espérance parce que Dieu est fidèle dans son amour et Il réalise toujours ses promesses en Jésus.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

 

À tout moment que nous élevons notre esprit vers Dieu, nous sommes en prière. Quand nous crions vers Dieu dans la détresse comme dans la joie, nous sommes en prière. Le Bon Dieu est tout près de nous dans notre propre esprit, et Il nous fait confiance. À notre tour, faisons-Lui confiance. Que cette saison de l’Avent soit pour vous un temps d’espérance.

Jésus est Lui-même notre espérance : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Venez, demeurez avec nous, vous qui êtes Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en nous.

 

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Nous sommes en présence de Jésus, Roi et Grand Juge - son amour nous aide à ne pas tourner le dos. - 34e Dimanche du Temps Ordinaire - Le Christ, Roi de l'Univers - 21 novembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

    Homélie - MP3       version PDF

Merci Seigneur pour les petits enfants... leurs balbutiements et leurs cris ne sont pas une distraction, mais nous aident à laisser sortir de nous coeurs les cris que nous gardons au-dedans... crainte, douleurs, deuille, joie, surprise, anxiété...

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »


Frères et sœurs en Jésus, avez-vous remarqué que le Bon Dieu se fait caché et silencieux? En tant que Créateur de l’Univers, la Très Sainte Trinité n’a pas besoin de donner à l’humanité plus de preuves de son existence que ce qui existe déjà devant nos yeux. Les merveilles de la nature et de toutes les espèces d’êtres vivants et la magnificence et l’abondance extraordinaire des étoiles donnent leurs témoignages éloquents à l’existence et à la grandeur du Bon Dieu.

Ces témoignages nous viennent du monde visible, et au-delà du monde visible, il y a la quantité innombrable d’anges en présence de Dieu dans l’éternité de Dieu et qu’Il envois sur la terre avec ses messages, comme l’Archange Gabriel venu apporter à Marie l’annonce que Dieu lui demandait d’être la Mère de son Fils unique; ce que nous nous apprêtons de fêter à Noël.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

Quand le gouverneur Ponce Pilate imposa à Jésus son interrogatoire, il ne savait pas qu’il était en présence de Jésus en tant que le Grand Roi de l’Univers, le Fils de Dieu. Ce qu’il ne savait pas c’est que c’est Jésus qui est le Juge véritable et qu’en ce même moment c’est Jésus qui lui faisait passer son propre interrogatoire. Pilate allait-il s’ouvrir à la vérité manifeste en Jésus debout devant lui? Eh bien, frères et sœurs, Jésus est également notre Juge, parce qu’Il est le Grand Juge de toute l’humanité, et nous voilà aussi debout en sa Présence.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

En ce moment-même que je vous parle et que vous m’écoutez, frères et sœurs, nous vivons nous-mêmes notre propre interrogatoire devant Jésus, le Grand Juge; car Il est le Fils unique de Dieu, la Vérité en Personne, parce qu’Il reçoit du Père éternel la Vie divine et Il vit cette vie éternelle dans la communion du Saint Esprit. Dieu Trinité contient toute vérité en Lui-même.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Nous qui sommes vivants sur cette planète Terre en ce moment, nous sommes entourés de toutes sortes de vérités proposées par des êtres humains qui ne sont pas la vérité du tout. Tous et chacun revendiquent notre attention soit pour nous vendre quelque chose, soit pour nous convaincre de quelque chose. Qui devons-nous croire? En qui allons-nous mettre toute notre confiance? Voilà la question de l’heure, et sans doute la plus grande question de notre vie. Voilà une des raisons pour lesquelles le Pape François a transféré les Journées mondiales de la Jeunesse du dimanche des Rameaux à cette solennité du Christ-Roi juste avant l’Avent.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

Depuis le début de l’humanité, nous héritons de ceux qui nous précèdent un certain refus du Bon Dieu. Dieu nous a créés en communion avec Lui, mais avec la liberté de choisir. Nous abusons de notre liberté en rejetant le Bon Dieu, en tournant le dos les uns envers les autres, et en détruisant l’environnement naturel qui est notre demeure commune. C’est que l’humanité vit toujours son adolescence face au Bon Dieu et à la vie, et Lui, en parent parfait, Il respecte nos choix mais n’abandonne pas l’espoir de nous regagner par son amour miséricordieux.

Et comment vivons-nous notre interrogatoire face à Jésus, le Grand Juge de l’humanité? Nous vivons notre interrogatoire dans tous les divers moments de la vie de tous les jours face à notre prochain, soit dans notre famille, soit en dehors de la maison au travail, à l’école, au marché, chez des amis, et aussi dans notre refus de bien nous occuper de l’environnement.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Nous verrons à Noël qui sont ceux qui ont tourné le dos à Joseph et Marie enceinte de Jésus, et qui les ont accueillis. Il en va de même pour nous. Qui avons-nous accueilli cette semaine, et contre qui avons-nous tourné le dos? Qu’avons-nous fait pour l’environnement?

Aujourd’hui, qui vais-je accueillir? Contre qui vais-je tourner le dos? Cette semaine, qui vais-je accueillir? Contre qui vais-je tourner le dos? Que ferais-je pour l’environnement?

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Quelle est l’offrande personnelle de moi-même, représentée par le pain et le vin, vais-je maintenant déposer sur l’autel avec Jésus? Je confesse et j’offre au Père éternel tous les gens contre qui j’ai tourné le dos; afin qu’Il les bénisse. J’offre aussi au Père éternel tous les gens que j’ai su accueillir depuis la dernière fois que je me suis présenté devant l’Autel du Seigneur; car je reconnais que c’est seulement par la grâce de Dieu que j’au su les accueillir.

Voici ma prière dans ma pauvreté : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu désire grandement nous pardonner et nous redonner la vie, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en notre esprit.

Voici ce qui peut nous aider à garder le silence en nous-même... là où nous rencontrons la Très Sainte Trinité... laisser résonner en nous-même comme un écho le Nom de Jésus... Jésus... Jésus... Jésus....

 

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Dieu nous montre l'amour et la confiance de 2 veuves tout en dénonçant ceux qui les exploitent. - 32e Dimanche du Temps Ordinaire - 7 novembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

   Évangile et Homélie - MP3       version PDF


Anticipant le "Jour du Souvenir" / "Remembrance Day" - le 11 novembre

Le Bon Dieu nous présente ce matin deux veuves, et toutes les deux font preuve d’un grand cœur. La veuve de Sarepta ne refuse pas la demande du prophète Élie, malgré le fait qu’elle et son fils sont à l’extrémité de la pauvreté et de la faim. Elle prévoit mourir bientôt avec son fils.

La veuve de Jérusalem qui se présente au Temple est elle aussi pauvre à en mourir. C’est que partout sur la planète Terre pendant des millénaires les femmes dépendaient soit de leur père soit de leur mari pour vivre. Une veuve âgée n’avait ni père ni mari; alors elle subsistait d’un jour à l’autre en dépendant entièrement de la charité publique. En Israël Dieu avait averti son peuple de bien s’occuper de la veuve et de l’orphelin, mais dans la pratique, trop souvent les riches s’arrangeaient pour éviter de prendre à charge leur part des pauvres.

Jésus a souvent expliqué la situation à ses disciples : non seulement les chefs religieux et les riches ne s’occupaient pas des pauvres, mais le scandale est qu’ils les exploitaient. Aujourd’hui Jésus déclare : « Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières. » À l’époque du prophète Élie aussi, les dirigeants, les chefs religieux, et les riches exploitaient la veuve et le pauvre. De nos jours, ceux qui peuvent se payer des avocats peuvent faire interpréter la loi en leur faveur; tandis que les pauvres sont laissés pour compte.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Le Bon Dieu sait très bien que ni les lois ni la force peuvent amener les êtres humains à se comporter avec justice et compassion. Ce n’est que l’amour qui peut motiver les gens à bien vouloir s’occuper des gens vulnérables : la veuve, l’orphelin, le pauvre, et l’impuissant.

Voilà pourquoi le Bon Dieu n’agit pas envers les méchants avec le tonnerre et les éclairs, ou en secouant la Terre. Nous le constatons déjà que tous les désastres naturels ne font rien pour améliorer les attitudes des gens. Au contraire, les troubles semblent endurcir les gens dans les attitudes qu’ils manifestent déjà. Ce sont les cœurs qui ont besoin de s’attendrir.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Jésus dénonce l’hypocrisie et il met à l’honneur les personnes droites, justes, fidèles, et généreuses. Nous l’avons entendu avertir ses disciples : « Méfiez-vous des scribes » pour qui ce ne sont que les apparences qui comptent. Pour Jésus et pour Dieu son Père, c’est le cœur qui compte, ce qu’on trouve à l’intérieur de la personne. Nous voyons en Jésus une harmonie parfaite entre ses paroles et son cœur, ses gestes et sa pensée, sa Personne et son esprit.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Ces deux veuves, malgré la réalité qu’elles souffraient toutes les deux d’exploitation de la part des riches et des puissants; néanmoins, elles mettaient toute leur espérance en Dieu et en Lui seul. Voilà pourquoi « Jésus appela ses disciples » pour leur montrer la veuve et l’offrande de ses deux sous. Aux yeux de cette pauvre veuve, le Temple était la Maison de Dieu, et elle voulait à tout prix Lui faire honneur en y versant son obole.

Jésus voit clair, et Il nous appelle à voir clair à notre tour. Tant que l’histoire humaine se déroulera, on peut s’attendre à voir les riches et les puissants exploiter les pauvres. Pas tous. Il y a des riches et des puissants qui sont dévoués envers Dieu et très généreux envers les pauvres et des démunis. Le Bon Dieu nous laisse décider de nos œuvres de justice et de charité.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Il y en a ici au pays qui ne veulent rien savoir de la société et ne s’occupent que de leurs propres affaires. S’ils s’occupent bien de leur famille, eh bien c’est déjà quelque chose. Mais le bien-être de la société ne peut pas dépendre seulement des gouvernements aux divers niveaux. Il nous appartient à nous tous de prendre notre part des responsabilités sociales. Par exemple, il est très important de voter aux scrutins publics, comme dans ces élections municipales.

La vérité la plus importante que le Seigneur nous apporte aujourd’hui c’est la confiance toute entière en Dieu manifestée par ces deux veuves. Le Bon Dieu mérite notre amour et notre entière confiance, mais la nature humaine, blessée comme elle est, rend difficile la confiance. Voilà pourquoi nous avons besoin de la Présence de Dieu Trinité en nous : le Père, et le Fils, et le Saint Esprit. Peu importe tout ce qui pourrait nous décourager, continuons de prier, d’ouvrir notre cœur, notre pensée, et notre esprit au Bon Dieu. Sans Lui, il n’y a pas de vie qui dure.

La plus belle prière est la prière du pauvre à genou ou debout ou assis devant Dieu qui murmure à voix basse : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! »

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu désire grandement nous pardonner et demeurer en nous, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en notre esprit.

 

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Pour aimer Dieu il faut Le connaître, et pour cela il faut prendre de temps de prier et d'attendre sa visite au-dedans de nous. 31e Dimanche du Temps Ordinaire - 31 octobre, 2021 - Église MRP de la Paroisse JLM

  Évangile et Homélie version MP3  -  version PDF 


Un peu bizarre que Jésus dit au Scribe qu'il n'était pas loin du Royaume de Dieu... pas loin... parce qu'il s'est lui-même éloigné en répétant le grand commandement à la 3e personne: "avec tout son coeur" et non à la 1ère personne: "avec tout mon coeur". Avec le Bon Dieu, il faut avancer personnellement vers Lui et nous ouvrir à Lui. 

Frères et sœurs, connaissez-vous le Bon Dieu? Connaissez-vous suffisamment le Bon Dieu, et personnellement, pour pouvoir répondre aux gens qui accusent le Bon Dieu? Par exemple :

Si Dieu existe, pourquoi permet-Il les guerres, les famines, les maladies ?

Si Dieu est bon, pourquoi permet-Il les abus sexuels ?

Si Dieu est tout-puissant, pourquoi ne met-Il pas une fin au mal dans le monde ?

Connaissez-vous assez bien le Bon Dieu pour pouvoir dire aux gens qui se posent de telles questions : « Non, écoutez. Le Bon Dieu n’est pas comme ça. Non, Il agit envers nous avec un grand respect pour notre liberté. Puisqu’Il nous laisse faire, voilà pourquoi nous sommes tous libres pour faire le mal; donc, le mal existe dans le monde. Le Bon Dieu nous offre sa grâce et Il met sa puissance à notre service, pour que nous combattions avec Lui contre le mal. »

« Je t’aime, Seigneur, ma force ! »

Frères et sœurs, est-il possible que notre communication avec le Bon Dieu fasse défaut? Il se peut que notre communication avec le Bon Dieu fait tout aussi défaut que la communication entre nous. Permettez-moi de vous faire une petite démonstration.

(L’appel téléphonique où celui qui appelle accroche trop rapidement.)

(La personne qui sonne ou cogne à la porte mais n’attends pas assez et s’en va.)

Frères et sœurs, que faut-il faire pour avoir une expérience personnelle de Dieu qui nous rende capables de dire avec conviction et de tout cœur :

« Je t’aime, Seigneur, ma force ! »

Il y a quelques minutes, nous avons entendu les paroles prononcées par Moïse au peuple de Dieu. Trop souvent, les gens se sont détournés de Dieu, justement parce qu’ils ont manqué de patience dans leurs efforts de communiquer avec le Bon Dieu par la prière. Ils ont abandonné trop rapidement, faisant preuve d’un manque de patience, ne voulant pas prendre le temps qu’il faut pour percevoir la douce parole de Dieu au fond de son cœur. Si nous voulons connaître le Bon Dieu aujourd’hui, nous devons prier avec la Bible, la Parole de Dieu, et en particulier avec le Livre des Psaumes et les Évangiles selon Mathieu, Marc, Luc, et Jean.

« Je t’aime, Seigneur, ma force ! »

Dans le Premier Livre des Rois au chapitre 19, nous apercevons le prophète Élie qui est en crise, et qui craint pour sa vie. Il est découragé; alors, il se met en route vers la montagne de Dieu pour apporter sa plainte au Bon Dieu.

Dans ce moment de crise, le prophète Élie marche dans le désert pendant quarante jours pour se rendre à l’Horeb, la montagne de Dieu. Une fois rendu à l’Horeb, le Bon Dieu lui demande ce qu’il est venu faire là, lui permettant d’exprimer sa demande. Élie s’explique et le Seigneur lui dit de se préparer pour recevoir la visite du Seigneur.

D’abord, il y eût un ouragan qui fendait les montagnes et brisait les rochers, suivie d’un tremblement de terre, suivi à sont tour par un feu, mais le Seigneur n’était ni dans l’ouragan, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. Après ce feu, il y eût le murmure d’une brise légère. Alors Élie savait qu’il était en présence de Dieu. Sa patience fut récompensée.

« Je t’aime, Seigneur, ma force ! »

L’ouragan fait penser à la puissance physique, le tremblement de terre fait penser à nos émotions, et le feu fait penser à l’intensité de nos pensées, mais le Seigneur n’est ni dans notre puissance physique, ni dans nos émotions, ni dans nos pensées.

Le Seigneur se fait présent à nous en murmurant dans notre âme. Avant de commencer son ministère, Jésus est allé prier au désert dans le jeûne pendant quarante jours. Il eût faim et soif dans sa faiblesse; Il cherchait l’approbation de son Père. Par la suite, et jusqu’à la fin de sa vie, Jésus passa souvent la nuit dans la prière pour se reposer en présence de son Père.

Quand on désire vraiment connaître le Bon Dieu et se mettre à son écoute tout au fond de son cœur, il ne faut pas être pressé. On doit prendre le temps qu’il faut pour se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint, pour prier le Bon Dieu. Il faut prendre le temps que ça prend pour que le Bon Dieu prenne le meilleur moyen de se communiquer à nous au fond de notre cœur.

« Je t’aime, Seigneur, ma force ! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu est patient avec nous et ne se fatigue jamais de pardonner, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour nous mettre à l’écoute de l’Esprit Saint dans notre cœur.

 

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Préoccupés de nous-mêmes, Jésus nous appelle à considérer les autres, les écouter, les aimer, et les servir. - 29e Dimanche du Temps Ordinaire - 17 octobre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       version PDF

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi! »


Nous entendons Jésus. Ce que Jésus déclare demeure vrai encore aujourd’hui. « Ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres; les grands leur font sentir leur pouvoir. » En gros, ceux qui exploitent les ressources de la Terre détruisent le paysage, privent les créatures de leur habitat naturel, et ils polluent le sol, les eaux, et l’air. Dans leur poursuite effrénée de profits toujours plus grands, ces riches et leurs sociétés se fichent de la survie ou du bien-être de l’humanité, et ils continuent leurs pratiques destructrices impunément. Ils vivent pour aujourd’hui et se foutent des conséquences pour demain. Pour notre part, nous sommes à ce point obsédés de notre confort que nous justifions l’homicide en participant à l’extermination des enfants à naître parce que nous, les hommes, n’appuyons pas nos femmes.

Face à toute cette destruction de la Création et de la mort d’innombrables personnes, Dieu notre Créateur ne s’impose pas en Roi ou Dieu puissant pour mettre un terme à tout mal. Non, le Fils de Dieu continue de venir parmi nous humblement, comme Celui qui est venu servir. Il est allé jusqu’à donner sa vie en rançon pour nos péchés. Jésus a accepté d’endurer la douleur de toutes les conséquences mauvaises de nos péchés et des péchés de toute l’humanité. Il a fait cela en obéissance à la volonté de son Père; parce que Dieu veut nous montrer comment Il a choisi d’agir pour corriger les erreurs de l’humanité et les défauts de la Création.

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi! »

Jésus aime ses apôtres et Il taquine les frères Jacques et Jean, les appelant « fils du tonnerre ». Comme nous tous, ils sont préoccupés de leur situation dans la vie ici et dans la vie éternelle, et ils veulent s’assurer une « bonne place » pour leur avenir. Jésus leur fait la leçon, comme Il nous fait aussi cette même leçon, que Dieu – tout-puissant qu’Il est – choisit de marcher humblement parmi nous. Il n’a pas besoin d’imposer sa puissance, mais Dieu se rend solidaire de nous dans notre faiblesse et notre péché. Pourquoi agit-Il ainsi? Parce qu’Il nous aime et vient nous montrer le chemin afin de nous sauver. Et c’est quoi au juste, le salut?

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi! »

C’est quoi au juste, le salut? Jésus a défini le salut comme la vie éternelle, et plus encore, Il a déclaré : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Autrement dit, Dieu nous offre une participation dans sa propre vie divine, la vie divine à l’intérieur de la Très Sainte Trinité. C’est une vie d’amour véritable.

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi! »

Comment pouvons-nous adopter en nous l’attitude du serviteur? Comment reconnaître la vie éternelle comme communion avec Dieu? Le Bon Dieu nous donne beaucoup de temps pour nous convertir et améliorer nos comportements. Lorsque nous sommes responsables des autres, au lieu d’exiger qu’ils nous donnent toujours raison, nous pourrions leur montrer patience et compréhension, et leur offrir la miséricorde et la gentillesse devant les défis de la vie.

Dans nos relations en famille, au lieu de toujours saisir les premières places, mettons-nous au service des autres membres de nos familles; au lieu de vouloir être aimés, mettons tous nos efforts à reconnaître, affirmer, aimer, et servir les autres comme s’ils étaient Jésus Lui-même.

Dans nos relations intimes, ne cherchons pas notre propre plaisir et réconfort; essayons plutôt de faire plaisir aux autres et à leur offrir réconfort et encouragement. Face aux autres et avec les étrangers, au lieu de chercher à nous montrer supérieurs, soyons simplement présents auprès d’eux, les accompagnant dans l’écoute en toute sympathie et avec encouragement.

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi! »

Pour nos propres besoins, prenons charge de nos responsabilités, et pour le reste, mettons toute notre confiance en Dieu en pratiquant l’attente patiente de la divine providence. Gardons libres nos esprits afin de noter les besoins des autres pour ensuite nous mettre à leur service.

À tous les jours, la vie nous présente avec autant d’occasions pour mettre notre confiance en Dieu; car Dieu seul mérite de jouir pleinement de toute notre confiance. À tout moment, prions intensément le Bon Dieu pour nous-mêmes mais aussi pour tous les autres.

« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu est miséricordieux et ne se fatigue jamais de pardonner, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour laisser l’Esprit Saint renouveler notre confiance en Dieu.

 

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Dieu veut nous remplir de l'Esprit Saint pour nous faire prophètes. Dieu permets les troubles de la vie pour nous purifier et fortifier et nous enseigner à lui faire confiance. samedi de la 26e semaine du Temps Ordinaire - 26 septembre, 2021 - Église MRP de la Paroisse JLM

    Homélie version MP3 - version PDF 


Notre Créateur Dieu est grand et glorieux! Il existe depuis toute l’éternité, et Il vit dans une Trinité de Personnes Divines : Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint Esprit. Moïse dans sa déclaration a justement exprimé le désir de Dieu Lui-même; car le Bon Dieu veut que toute personne humaine soit remplie de l’Esprit Saint pour prophétiser, en d’autres mots, que tout son peuple dise toute la vérité partout et en tout temps.

Dieu notre Père veut faire de nous tous et toutes ses enfants à l’image même de Jésus. Alors s’il y a blocage, ce n’est pas de la part de Dieu, mais plutôt de notre part. Au cours de la vie nous voici tantôt malade ou blessé, tantôt boiteux ou faible, nous voilà tantôt égaré ou perdu, tantôt craintif ou douteux. Nous avons grand besoin à tous les jours du Maître, le Bon Berger.

« Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes. »

Josué ne voulait pas que les autres prophétisent comme Moïse et que seulement Moïse soit spécial et rempli de l’Esprit de Dieu. Voici que le Bon Dieu nous avertit de ne pas faire de différences entre nous et d’éviter toute compétition devant le Bon Dieu. Nous sommes tous ses enfants, et notre Père nous donne selon sa bonne volonté; car Il nous connait et Il sait ce dont nous avons le plus besoin pour vivre comme ses enfants dans le monde à l’exemple de Jésus.

« Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes. »

St. Jacques avertit les riches et ceux qui prennent trop plaisir dans « une vie de luxe et de délices »; car cette vie passe trop vite et nous risquons de perdre la vie éternelle. Quand nous fixons trop les désirs de notre cœur sur les plaisirs de ce monde ou sur des plaisirs malsains; alors nous voilà malade. Dieu seule peut nous guérir en nous faisant découvrir qu’il est bon et qu’Il nous aime. « Goutez et voyez comme est bon le Seigneur! »

Le péché nous blesse. En faisant le mal ou évitant de faire le bien, nos choix nous blessent. Jésus vient traiter nos blessures en nous avertissant de ne plus pécher et en nous offrant par miséricorde son pardon. Si nous pensons ne pas avoir de péché, c’est que nous sommes aveugles. Si nous déclarons que nous sommes sans péchés, nous faisons de Dieu un menteur.

« Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes. »

Nos mauvaises habitudes nous rendent boiteux, mais Jésus répare ce qui est brisé et rétablit notre mobilité en nous avertissant de nous préparer à résister les tentations. Nos craintes et nos fausses espérances nous faiblissent, mais Jésus nous apprend à désirer de faire le bien. 

Quand nous devenons craintifs face aux défis de la vie, Jésus nous encourage en nous faisant goûter sa divine miséricorde. Jésus est notre Bon Berger et son Sacré Cœur est bon et tendre, Il nous comprend et Il sympathise avec nous dans nos détresses.

Comme des brebis nous nous égarons en regardant trop avidement les choses de ce monde et en devenant jaloux des autres. En nous détournant du Bon Dieu nous devenons perdus. Jésus ne nous abandonne jamais, mais par notre famille, par nos amis, et par nos pasteurs Il nous aide à retrouver notre chemin et Il nous ramène à l’amour de Dieu. 

« Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes. » 

Lorsque nous souffrons de doutes, Jésus nous renvoi le Saint Esprit pour nous éclairer et nous édifier. Avec ses multiples dons spirituels, le Saint Esprit nous apporte la puissance de Dieu qui guérit le malade, rétablit le blessé, fortifie le faible, répare le boiteux, donne courage au craintif, retrouve le perdu, ramène dans le droit chemin l’égaré, et rassure le douteux. 

En ce Jour mondial des réfugiés, cette Parole de Dieu est une nouvelle particulièrement bonne. Quand le monde dans lequel nous vivons devient entièrement hostile, il n’y a plus que le Bon Dieu qui est là pour nous encourager et nous donner la force de passer au travers. 

« Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes. » 

Si le Bon Dieu permet tout ce qui nous arrive, c’est pour purifier les intentions de notre cœur, pour éclairer notre esprit, pour former notre caractère et nous bénir, et pour nous préparer pour la vie éternelle dans une relation intime d’amitié avec la Très Sainte Trinité. 

À tout moment, la vie nous présente avec autant d’occasions pour pratiquer à mettre toute notre confiance en Dieu; car Dieu seul mérite pleinement toute notre confiance. 

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu est miséricordieux et ne se fatigue jamais de pardonner, Lui qui est Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen. 

« Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes. » 

Prenons quelques instants pour laisser l’Esprit Saint renouveler notre confiance en Dieu.

 

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Avec l'innocence d'un enfant, Dieu accepte par amour de nous endurer, mais avec miséricorde Dieu pardonne et veut nous habiliter à aimer comme Lui - 25e Dimanche du Temps Ordinaire - 19 septembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

 Évangile et Homélie - MP3       version PDF



       è                « Celui qui m’accueille… accueille… Celui qui m’a envoyé. » 

Jésus s’est fait tout près de ses disciples, et Il s’est révélé davantage à ses apôtres. Durant les 3 ans de son ministère, Jésus s’est approché des gens en allant de village en village, et Il accueillait toute personne qui venait à Lui. Il guérissait les malades, Il purifiait les lépreux, Il chassait les démons et libérait les captifs. Il dénonçait les hypocrites parmi les chefs religieux, mais devant les violents, Jésus à la fin s’est laissé faire. Il a accepté de souffrir et de mourir.

Pour accueillir Jésus, pour prendre à cœur son enseignement et se laisser toucher par son exemple, il fallait avoir un cœur humble, un esprit pauvre, et une conscience honnête. La voix du Livre de la Sagesse nous fait voir les impies qui non seulement s’adonnent à des plaisirs malsains ou excessifs, mais en plus ils s’en prennent au juste, parce que la seule existence du juste devient pour eux un reproche. Le juste éveille leur conscience, mais ils ne veulent pas écouter la voix de leur conscience; alors ils cherchent plutôt à étouffer le juste.

« Celui qui m’accueille… accueille… Celui qui m’a envoyé. »

Le Psaume nous apporte la voix du juste qui souffre cette persécution. Il élève sa voix vers le Seigneur et lui formule sa plainte et sa demande de secours. Le juste compte sur le Seigneur et Lui fait confiance d’avance, avant même que le secours du Seigneur ne vienne le délivrer.

Que devons-nous faire pour être comptés parmi les justes? Pour devenir ou demeurer juste, nous devons laisser s’éveiller en nous notre conscience, et nous devons écouter sa voix en nous. Notre conscience est cette faculté qui, avec notre volonté humaine, fait que nous sommes des êtres créés à l’image de Dieu; car notre Dieu Créateur est conscient de Lui-même vivant en trois Personnes divines dans l’éternité, et Il est conscient de nous, ses créatures. Dieu en trois Personnes divines est une communion d’amour, et Il nous a créés pour vivre de cet amour. 

« Celui qui m’accueille… accueille… Celui qui m’a envoyé. »

Notre destinée est donc de vivre par amour. Cependant, la réalité dans laquelle nous vivons tous n’est pas toujours la communion de l’amour. Notre condition humaine fait que nos défauts peuvent transpercer les autres comme autant d’épines, et nous sommes également transpercés par les défauts des autres. L’apôtre Jacques explique et avertit que le désordre et les actions malfaisantes viennent de la jalousie et des rivalités. Tous ces conflits viennent des divers désirs qui se débattent dans nos cœurs. Convoitises et jalousies troublent nos esprits et ensuite vont causer des conflits avec les gens de nos familles et de nos entourages. Toute cette souffrance est causée par notre insécurité et notre crainte de ne pas avoir ce dont nous avons besoin.

« Celui qui m’accueille… accueille… Celui qui m’a envoyé. »

Même les apôtres souffraient d’insécurité et de convoitises, au point même de se disputer. Durant les trois ans de leur formation avec Jésus, les douze continuaient de manifester leurs défauts, et ils ont eu besoin de beaucoup de temps et la venue du Saint Esprit pour se laisser entièrement pénétrés par toute la vérité du plan de Dieu et de son amour donné en Jésus. En ce moment, ils ne comprennent toujours pas qui est Dieu ni comment Il est.

Voilà pourquoi Jésus leur montre un enfant. Dieu est entièrement tourné vers nous par amour pour nous, et Il nous accueille tels que nous sommes. Dieu nous fait confiance tout comme un enfant, et Il accepte d’endurer nos défauts comme un enfant. En toute douceur, la Très Sainte Trinité veut nous rendre capables d’aimer de tout notre être, comme Dieu aime. Pour nous rendre capables d’aimer ainsi, le Bon Dieu nous offre le pardon et la purification de nos intentions. Pour nous aider à mettre de côté nos craintes et nos préoccupations, Dieu nous demande d’accueillir les petits enfants et de nous en occuper avec amour.

« Celui qui m’accueille… accueille… Celui qui m’a envoyé. »

Nous sommes enfants de Dieu, et Dieu le Père nous aime d’un amour parfait. Les enfants et les gens de tout âge nous sont donnés pour que nous puissions apprendre à aimer. Pour aimer le prochain, il faut mettre de côté nos propres préoccupations, et ce renoncement purifie les intentions de notre cœur et nous rend davantage semblables à Dieu notre Père et à son Fils Jésus, et c’est le Saint Esprit qui fait surgir en nous cette eau vive de l’amour de Dieu.

Quelle que soit notre condition ou notre situation, à tout moment nous pouvons trouver ce dont nous avons besoin en nous tournant vers le Bon Dieu. Il prend grand plaisir à pardonner nos offenses; car Il est riche en miséricorde. La miséricorde est cette capacité de partager la souffrance de l’autre, et de transformer cette misère en compassion par amour. Jésus en Croix est la gloire de ce Dieu Trinité qui accepte par amour d’endurer avec nous nos souffrances.

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu est miséricordieux et ne se fatigue jamais de pardonner, Lui qui est Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

« Celui qui m’accueille… accueille… Celui qui m’a envoyé. »

Prenons quelques instants pour laisser l’Esprit Saint renouveler notre confiance en Dieu.

 

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Le Bon Dieu continue de remplacer les bergers qui ne s'occupe pas de ses brebis - 16e Dimanche du Temps Ordinaire - 18 juillet, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

 Évangile et Homélie - MP3   - version PDF

 è « Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. » 


        Du point de vue du Bon Dieu, nous sommes tous et toutes ses brebis, et Il envoie dans le monde des bergers pour s’occuper de nous. Parmi ces bergers il y a d’abord les pasteurs – évêques, prêtres, et diacres – mais il y a aussi les médecins, les infirmières, et tout le personnel du système de santé et des services sociaux. Il y a aussi les juges, les avocats, les notaires, les conseillers, et les thérapeutes. On peut compter aussi nos gouvernants et tous ces gens qui servent la population dans la fonction publique, y compris les enseignants. Il y a aussi plein d’entrepreneurs qui offrent toutes sortes de services qui ont pour objet le bien-être et la santé.

Selon le jugement du Bon Dieu, beaucoup de ces bergers ne s’occupent pas des gens sous leur charge avec compétence, ni avec honnêteté, ni avec ouverture; il y en a, même des prêtres et religieux, qui ont abusé les innocents. Le résultat : des brebis sont dispersées par les mauvais soins; et beaucoup d’entre elles périssent. Pour sa part, le Bon Dieu ne cesse de s’occuper de ses brebis, et d’envoyer d’autres bergers qui s’occupent des brebis selon son cœur de Créateur.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Nous pourrions examiner plusieurs domaines de la vie où les bergers ne protègent pas les brebis. Limitons-nous à examiner leur gestion dans seulement trois domaines de la vie : les biens matériels, la sexualité humaine, et la fécondité humaine.

Trop de gens qui ont accès aux biens matériels et aux ressources de la Terre, à la richesse, et au pouvoir se laissent emporter par des attitudes et des passions d’égoïsme et accumulent beaucoup plus que ce dont ils ont besoin. La première conséquence est que plein de gens sont privés d’avoir accès même aux vivres essentiels à la vie pour eux-mêmes et leurs familles. Trop de sociétés commerciales sont à ce point obsédées de maximiser leurs profits qu’ils éliminent les emplois sans aucun souci des gens ordinaires qui ont besoin de travailler pour faire vivre leurs familles, pour garder un toit au-dessus de leurs têtes, pour se vêtir, et demeurer en santé.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

À tous les niveaux de la société, les personnes, les services, et les bureaux ont horreur du plan de notre Créateur Dieu pour notre bonheur. Ils préconisent et encouragent tout le monde à ignorer le plan de Dieu et de s’adonner à toutes sortes de pratiques sexuelles qui n’ont rien à avoir avec le couple d’un homme avec une femme qui ensemble accueillent des enfants pour fonder leur famille. Les résultats incontestables de toutes ces pratiques sexuelles sont là : les maladies infectieuses, la perte de sa dignité et de la joie de vivre, la disparition du souci pour les autres, toutes sortes de troubles psychiques – y compris la dépression – et le suicide.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Quand notre Créateur nous a créés homme et femme, Il nous a dotés de notre fertilité qui se traduit en générativité, notre capacité de donner la vie. Donner la vie à d’autres nous ouvre au bien-être des autres et nous déconcentre de sur nous-mêmes. Le premier résultat de vivre pour les autres est la paix intérieure et la joie.

Malheureusement, il y a plein d’acteurs, de bergers à tous les niveaux de la société, qui voient notre fertilité non comme la bénédiction voulue par le Bon Dieu, mais au contraire comme une malédiction, comme une maladie. Donc on a inventé des médicaments pour se saisir de notre fertilité et pour l’éteindre. Le résultat le plus dramatique et troublant de cette « culture de la stérilité » est l’avortement qui, à son tour, a fait de nous une « culture de la mort ».

Au Québec il y a environ 23,300 avortements par année ou 64 par jour. Au Canada il y en a 85,000 par année ou 233 par jour. Aux États-Unis c’est 862,000 par année ou 2,400 par jour. Dans le monde entier, il y en a 73,000,000 par année ou 200,000 par jour. C’est plus que la Covid-19. La majorité des gens qui offrent l’avortement comme un service n’informent pas les femmes – sont rarement accompagnées de l’homme – des risques d’effets désastreux de ces procédures. Allez voir pour vous-mêmes sur YouTube le documentaire en anglais « Hush » qui met en valeur les données accumulées par les recherches scientifiques depuis des années.  

Toute femme – surtout si elle n’a pas encore d’enfants – qui se fait avorter une ou plusieurs fois augmente grandement son risque de cancer du sein, et de toutes sortes de troubles psychiques : dépression, dysfonction sexuelle, incapacité de maintenir une grossesse jusqu’à son terme, sommeil troublé, traumatisme, désordre d’alimentation, dépendances, et le suicide. La société brasse la polémique autour du droit des femmes de choisir, justement pour cacher et dissimuler l’information qui permettrait aux femmes de faire un choix bien informé. C'est grave; c'est triste, mais....

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu est miséricordieux et ne se fatigue jamais de pardonner, Lui le Bon Berger, Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Prenons quelques instants pour laisser l’Esprit Saint renouveler notre confiance en Jésus.

        Vous savez, dans ma jeunesse j'ai grandi en entendant parler les ainés, mes grands-parents, mes oncles, mes tantes, mes parents, et il y avait beaucoup d'histoires... on se lamentait qu'autrefois les prédicateurs tappaient sur l'ambon et menaçaient constamment les gens d'aller en enfer et tout ça; ce qui fait que quand je suis devenu prêtre et depuis 38 ans que je suis prêtre, je trouve difficile de donner les faits comme j'ai fait dans l'homélie aujourd'hui, mais il fallait le faire parce que notre société cache la vérité, cache les faits. Ce qui fait que les gens qui se pensent obligés de faire avorter ne sont pas au courant des risques. Les médecins ne disent pas le risque; c'est inconcevable! À chaque fois qu'on va voir un médecin on nous explique le risque d'une chirurgie, etc. Pour un avortement, non. Non, on ne dit pas; c'est inconcevable! Alors, il fallait que quelqu'un commence à dire. Si vous pouvez comprendre l'anglais, allez voir le film "Hush"

        Pour les gens qui insistent à nier la vérité et à cacher la vérité, un jour ils vont trouver le Seigneur sévère à leur égard, mais même lorsque le Bon Dieu est sévère, c'est un acte de miséricorde; parce qu'Il veut nous ramener, Il veut nous sauver. Mais dès que nous acceptons d'admettre notre pauvreté; alors, le Seigneur se montre tendre et miséricordieux envers nous. Alors, dans cet esprit, unissons nos coeurs et nos voix pour faire ensemble la profession de notre foi. Je crois en Dieu, le Père tout-puissant.... 

        Vous pouvez aller voir ce que j'ai déjà réfléchi et écrit ailleurs sur cette question de la responsabilité pour la grossesse et l'avortement, à savoir, que le Bon Dieu n'a jamais voulu que la femme ait à porter toute seule de telles décisions et de telles responsabilités. Autrement dit, l'homme doit se reconnaître responsable de toute situation qui mène à l'avortement par son absence, son abandon de la femme, et de son manque de prise en charge et d'appui pour la femme chez laquelle il a cherché l'intimité. Voici le lien : 
https://lafractiondupain.blogspot.com/2020/12/la-sexualite-humaine-don-de-dieu-qui.html

 

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Quel est le sens de la vie? Jésus est la solution du Père à tout le mal de notre monde - 15 septembre, 2024 - 24e Dimanche du Temps Ordinaire "B" - Église MRP de la Paroisse JLDM

Dans la "Nouvelle Alliance" de notre Dieu Créateur avec l'humanité, comme nous l'avons en Jérémie 31:31-34, toute personne...