Jésus nous dit encore aujourd'hui: "Eh bien, je vous dis… si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même." - 3e dimanche du Carême - 20 mars, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF


« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

Chers frères, chères sœurs, le Bon Dieu s’est révélé à Moïse en disant : « Je suis le Dieu de ton père. » Et vous, comment le Bon Dieu s’est-Il révélé ? Quand j’étais enfant, c’est Maman qui m’a appris comment prier, m’apprenant des prières. Cependant, c’est en regardant Papa prier le Bon Dieu à l’église que j’ai réalisé que Dieu est réel, qu’Il est vraiment là devant nous quand nous prions. Et vous, quelle a été votre expérience ? Même si vos parents n’étaient pas capables de vous amener à Dieu, alors le Bon Dieu a dû vous trouver d’une autre façon.

Pour sa part, Moïse a vu la flamme d’un buisson en feu qui ne se consumait pas, et ensuite il a entendu la voix de Dieu. Moi, dans mon cœur d’enfant, au moment de ma confirmation, de mon premier pardon, et de ma première Communion, j’ai ressenti la présence de Dieu, et son amour pour moi. À l’époque, je n’en étais pas conscient; je n’aurais pas pu en parler. Ce n’est que 20 ans plus tard, en jeune adulte participant dans une retraite de fin de semaine, que j’ai pu réfléchir à mon expérience de Dieu dans ma vie. Alors, le Saint Esprit m’a fait rappeler mes expériences discrètes et douces de la présence et de l’amour de Dieu pour moi à huit ans.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

Frères et sœurs, il ne faut pas que se perdent les grâces que le Bon Dieu nous a données au courant de notre vie, à partir du moment de notre conception au sein de notre mère jusqu’à ce moment précis, maintenant; car même notre souffle nous est donné par Dieu notre Père et notre Créateur. La vie est un don que nous recevons de Dieu d’un moment à l’autre. Ce temps de Carême est un don que Dieu nous fait. Il capte notre attention et Il nous invite à réfléchir et nous rappeler toute expérience de Dieu que nous avons fait depuis notre plus tendre enfance.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

Si nous pouvons travailler, alors, nous gagnons notre vie par la sueur de notre front, oui, mais l’opportunité d’un emploi et la santé et la force de pouvoir travailler est un don de Dieu. Lorsque nous sommes dans la détresse, et une aide nous est donnée, c’est Dieu qui inspire les personnes qui nous viennent en aide. Quand le Bon Dieu nous laisse souffrir plus longtemps, à la fin nous trouvons que la souffrance nous a fortifiés. Si nous ouvrons notre cœur et notre âme au Bon Dieu, nous découvrons que, peu importe les circonstances, tout est don de Dieu.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

Le conflit qui continue en Ukraine est un scandale. Le monde entier est sous l’effet du choc de cette guerre munie contre la population de l’Ukraine par les forces de la Russie. Il nous semble impossible de comprendre pourquoi ce conflit a éclaté et pourquoi il se prolonge. Il serait facile de récriminer contre le Bon Dieu et de succomber aux tentations de faire le mal.

Nous pourrions être tentés de juger et de condamner les uns ou les autres. Pourtant, qui sommes-nous pour juger? Qui est bon; sinon le Bon Dieu? Le temps se fait tard dans l’histoire du monde, mais aussi dans notre vie. Il ne faut plus perdre de temps. C’est aujourd’hui que nous devons écouter attentivement la voix du Seigneur Jésus. « Eh bien, je vous dis… si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Il est possible à l’être humain de ne pas écouter sa conscience; pourtant, notre conscience nous avertit quand nous faisons le mal ou refusons de faire le bien, soit par nos gestes, nos paroles, ou nos attitudes. Aujourd’hui même c’est à nous de décider de nous rapprocher du Bon Dieu, de Lui ouvrir notre cœur.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

Lorsqu’Il marchait sur cette Terre, Jésus a passé son temps à pardonner les péchés, même quand ce n’est pas ce que les gens Lui demandaient. Depuis maintenant deux millénaires, Jésus continue de nous demander de Lui avouer nos péchés devant les prêtres qu’Il nous envoie. Pour connaître parfaitement le pardon et la liberté de notre âme, cette confession à Dieu devant le prêtre est efficace. Pourquoi ne pas seulement confesser privément au Bon Dieu?

Je suis une personne humaine – c’est mon identité individuelle. Là je peux et je dois avouer ma faute directement au Bon Dieu. Je suis également membre d’une famille – c’est mon identité d’origine. Là je peux et je dois avouer à ma famille mes fautes à leur égard. Je suis également membre du Corps du Christ, de son Église, et je fais partie de toute cette assemblée universelle des baptisés – c’est mon identité de chrétien et de disciple de Jésus. Alors, là je peux et je dois avouer mes fautes à Jésus de la façon qu’Il me demande, par le sacrement du Pardon.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 

Jésus nous attend en chaque prêtre qu’Il prend la peine de nous envoyer. Quand nous confessons nos fautes devant le prêtre, c’est Jésus Lui-même qui nous écoute. Il inspire un bon mot au prêtre et Il nous fait goûter la douceur de sa miséricorde par le pardon qu’Il nous accorde moyennant les mots prononcés par le prêtre. Jésus nous appelle tous au repentir.

« Père, donnez-nous la grâce de connaître et de regretter nos péchés. O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! « Esprit Saint, donnez-nous le courage d’aller confesser nos péchés au prêtre de Jésus. Merci, Vous qui êtes Dieu : le Père, + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

En silence, l’Esprit Saint offre de faire lumière en notre cœur, notre pensée, et notre âme.

 

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Ce carême le Bon Dieu nous offre de nous rapprocher de Lui - 1er dimanche du Carême - 6 mars, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF


« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ »

Chers frères, chères sœurs, en entendant ces paroles du Seigneur ce matin, je me pose une question : « Pourquoi suis-je venu ici dans la maison du Seigneur? » Suis-je venu rendre grâce au Seigneur pour tous ses bienfaits envers moi et ma famille? Suis-je venu poser devant Dieu une demande pour son aide? Ou peut-être suis-je venu formuler une plainte devant Dieu?

Quelles que soient les raisons qui me motivent à me tenir debout devant le Seigneur ici, en ce lieux d’assemblée pour rendre au Bon Dieu un culte collectif qui Lui rend grâce, honneur, et adoration; le moins qu’on puisse dire est que nous avons pleinement l’intention de reconnaître l’Alliance que Dieu le Père a fait avec nous en nous accordant son Fils Jésus comme Sauveur. Encore plus, nous désirons renouveler cette Alliance par laquelle le Bon Dieu attache son sort au nôtre à l’image d’un mariage. Jésus – à la fois Dieu et homme – est Lui-même un mariage entre Dieu et l’humanité; ce qui fait que l’éternité sera un banquet de noces sans fin.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ »

Cependant, de jour en jour les imprévus de la vie viennent nous déranger et nous distraire; ce qui fait qu’on peut oublier de venir à l’église ou préférer rester à la maison. On peut même se demander « Pourquoi devrais-je me donner la peine de me déplacer pour aller à l’église quand je peux écouter la Messe à la télé ou par internet? » Eh bien, la réponse à cette question nous est donnée par Saint Paul en adressant les croyants qui demeuraient à Rome. Pour que ta vie connaisse la transformation du salut, il faut que « de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, (et que) dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. »

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ » 

Pourquoi avons-nous besoin d’être sauvés par Dieu? Pourquoi avons-nous besoin de son salut? Nous le savons très bien. C’est qu’avec le temps nous découvrons que nous ne sommes pas capables de devenir la meilleure version de nous-mêmes par nos seules forces humaines. Nous essayons de nous débarrasser de nos mauvaises paroles, attitudes, et actions, mais nous en sommes incapables par nos seules forces personnelles. Nous avons besoin d’aide.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ » 

Une autre raison, et la plus importante, est que notre Créateur nous a fait pour la vie en abondance, et cette abondance ne devient possible que dans l’ensemble de nos relations avec les autres dans nos familles, au travail et à l’école, dans notre voisinage, dans notre paroisse, et par le moyen de toutes ces relations, aussi avec le Bon Dieu, la Sainte Trinité. Nous donnons un sens à notre vie en nous ouvrant aux autres, en recevant l’amour et aussi en le donnant.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ »

Le trouble auquel nous faisons tous face est le défi de la condition humaine. À chaque défi de la vie, nous sommes enclins à combler le vide par nous-mêmes, à résoudre le problème tout seul, à nous sortir de l’impasse par nos seules ressources personnelles. Nous n’aimons pas avoir à demander de l’aide. Pourtant, Jésus a Lui-même fait face à cette même condition humaine, et son Père l’a envoyé parmi nous pour assumer pleinement cette faiblesse qui est la nôtre. Jésus savait qu’Il devait accepter d’être faible et pauvre, d’avoir faim et soif, de souffrir tout ce que l’être humain doit souffrir; de ne mettre toute sa confiance qu’en Dieu son Père.

Voilà pourquoi le démon a tenté Jésus d’utiliser son pouvoir pour combler sa faim, d’être puissant devant la société de son peuple à la manière des rois et des empereurs, et de manipuler la puissance de Dieu pour apparaître invincible devant les forces de la nature. À chacune des trois tentations, Jésus est demeuré calme, répondant au démon avec une citation de la Parole de Dieu. Voilà pour nous tous, je crois, un encouragement à étudier la Parole de Dieu et mieux la connaître afin de pouvoir y puiser la sagesse, la lumière, et la force dont nous avons besoin.

« Je dis au Seigneur : ‘Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr!’ » 

Si nous ne cultivons pas notre relation avec le Père, avec Jésus son Fils, et avec le Saint Esprit, nous pourrons sans doute prendre plaisir dans notre vie de tous les jours, mais tous ces plaisirs ne nous apporteront pas la paix intérieure durable ni la plénitude de la joie qui ne vient que lorsque nous vivons pleinement dans l’amour de Dieu. Sans l’amour de Dieu, les épreuves de la vie nous frapperaient encore plus durement, mais sans espérance du salut que Dieu seul peut nous donner; sans Dieu, nous tomberions dans le désespoir.

Si nous acceptons de vivre de l’amour de Dieu, les plaisirs de la vie nous conduiront vers Dieu dans l’action de grâce et l’allégresse, et les détresses de la vie ne sauront pas nous laisser découragés, mais nous conduiront à trouver notre espérance en Dieu. L’apôtre et évangéliste Jean témoigne que Jésus a déclaré : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Dieu nous appelle à l’aimer.

« Père, nous désirons mieux Vous connaître afin de pouvoir Vous aimer. O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! « Esprit Saint, viens éclairer notre pensée, réchauffer notre cœur, et remplir notre âme d’amour; car Vous êtes Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

 

Dans le silence, l’Esprit Saint nous conduira vers la communion avec le Père en Jésus.

 

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Nous pouvons vivre dans le domaine de l'amour divin, ou d'être misérable - à nous de décider - Dieu est avec nous - 7e dimanche du Temps Ordinaire - 20 février, 2022 - Paroisse Sainte-Suzanne

  Évangile et Homélie - MP3       Homélie version - PDF

Quelle offrande apportons-nous au Seigneur...? MP3 


« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! »

Chers frères, chères sœurs, jouissez-vous d’une demeure spacieuse, où vous pouvez vous étendre les jambes, aller d’une pièce à l’autre, et trouver nourriture et boisson comme vous le voulez? Ou souffrez-vous de vous trouver renfermés dans un vase clos, si petit que vous ne pouvez pas vous étendre les jambes, ni même vous tenir debout à votre pleine stature mais devez courber le dos, incapables de savourer ni la nourriture ni la boisson qu’il y a là?  

En d’autres mots, frères et sœurs, vivez-vous vos jours et vos nuits enfermés en prison, ou jouissez-vous de la liberté des enfants de Dieu? Votre monde est-il contraint péniblement par les limites étroites de la dimension physique de la vie, ou votre monde est-il ouvert aux vastes horizons de la dimension spirituelle? Êtes-vous sous le rude esclavage du prince de ce monde, ou avez-vous été libéré de la tyrannie de Satan par Jésus, le Fils de Dieu, victorieux sur la mort et qui a brisé le règne de terreur du démon, libérant ainsi tous les captifs?

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! »

Si vous êtes toujours en colère contre les troubles de ce monde, vous plaignant toujours de ce qui manque à votre vie, n’exprimant jamais de gratitude envers ceux avec qui vous vivez, ne voyant que ce qui est mal, mais aveugle à ce qui est bien, amer à cause du froid, de la chaleur ou de l’humidité, mais incapable de savourer les différentes saisons; si vous êtes misérable avec votre épouse, votre famille, vos collègues, ou vos voisins, ne levant jamais le doigt pour aider, jamais souriant pour affirmer, jamais un mot gentil pour bénir, ne priant jamais pour eux pour que Dieu les bénisse; alors, je déteste devoir vous l’annoncer, mais vous êtes en prison!

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! »

Le Roi David, avant d’être roi, fut d’abord bien aimé par le premier roi d’Israël, Saül, et le fils du roi, Jonathan, aimait David comme un frère. Mais Saül était un homme qui vivait dans la prison de sa pensée étroite, souffrant des limites étroites de la dimension physique de la vie, et il était incapable ou ne voulait tout simplement pas s’ouvrir, en mettant sa confiance en Dieu, aux vastes horizons de la dimension spirituelle de la vie. Non, il n’avait confiance qu’en lui-même. Jaloux de ce jeune homme, comme un fou furieux il pourchassait David pour le tuer.

Pour sa part, David était un homme selon le cœur de Dieu. En tant qu’homme, parfois il faisait des bêtises, mais dès qu’il le réalisait, il demandait immédiatement au Seigneur son pardon. David vivait en mettant toute sa confiance dans le Seigneur. Voilà pourquoi il refusa de lever la main contre celui auquel le Seigneur avait donné l’onction de roi sur Israël. Il refusa même de laisser son lieutenant Abishaï lever la main contre Saül pour éteindre sa vie. 

David ne détestait pas Saül, mais il déclare au Roi que cette nuit il l’avait dans son pouvoir mais il ne lui a fait aucun mal par amour et révérence pour Dieu; qui avait toute sa confiance.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! » 

Avant que Jésus ne vienne en ce monde pour nous libérer, l’humanité souffrait des limites de la dimension physique de la vie, incapable de vivre de la dimension spirituelle. Par sa vie, son enseignement, et en acceptant de souffrir et mourir, Jésus ouvrit le chemin, nous libérant de la dimension physique pour vivre dans la dimension spirituelle. Ressuscité, Jésus a vaincu la mort et a détruit le pouvoir de crainte que la mort avait sur nous. Jésus nous a libéré en nous montrant que jamais Dieu renoncera à son amour pour nous. Tout ce qui nous reste est de faire notre mieux, avec son aide, de retourner son amour par notre culte et notre amour du prochain.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! » 

En mettant notre confiance en Dieu, nous pouvons faire ce que Jésus dit : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudis-sent, priez pour ceux qui vous calomnient. » Notre confiance en Dieu peut chasser de notre âme tout désir de vengeance et nous rendre capables d’offrir la paix. Nous devenons capables de vouloir partager ce que nous avons, sans crainte de manquer ce dont nous avons besoin. Ouvrons les yeux à l’amour que Dieu a pour nous. Par miséricorde, Il pardonne nos fautes; alors, nous pouvons accepter d’endurer les injures; confiants que le Seigneur nous délivrera. Les autres sont tout aussi faibles que nous; pourquoi les juger? Dieu nous pardonne tous les jours; nous pouvons pardonner aux autres leurs torts. Nous pouvons vivre dans la dimension spirituelle comme les enfants de Dieu. Nous pouvons choisir d’être misérables ou d’aimer.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme. Le Seigneur est tendresse et pitié! » 

À nous de décider. Jésus ne peut pas vivre à notre place; à tout moment, partout et en tout temps, en toute situation; à nous de décider. On peut choisir d’être misérable dans les limites de la dimension physique, rendant misérable tout le monde autour de nous; ou, nous pouvons marcher avec Jésus, vivant d’amour pour tous, jouissant de la liberté des enfants de Dieu, jouissant de la miséricorde de Dieu, et être généreusement miséricordieux envers les autres.

Nous avons besoin de la grâce de Dieu. Dans notre pauvreté, nous prions : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Le Bon Dieu veut nous pardonner et enlever de notre pensée, notre cœur, notre âme tout obstacle à son amour; Il est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Dans le silence maintenant, l’Esprit Saint nous aidera à voir ce qu’il faut abandonner à Dieu.

 

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Marie et Élisabeth nous invitent à l'écoute et l'accueil de la Parole de Dieu. - 4e Dimanche de l'Avent - 19 décembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne


« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

Bonjour Frères et Sœurs dans le Seigneur! Nous venons d’entendre la Parole de Dieu qui nous a montré très clairement la grande différence entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. La Première Alliance fut offerte par le Bon Dieu à son Peuple Choisi, mais cette Deuxième Alliance, le Nouveau Testament, est offerte par Dieu à toute l’humanité.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

Dans la Première Alliance, le Bon Dieu a montré à son Peuple Choisi comment Lui offrir des holocaustes, des offrandes brûlées. Avec la venue du Fils de Dieu, c’est maintenant le Bon Dieu qui nous fait une offrande; le Père nous offre son Fils Bien-Aimé pour le salut du monde. 

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

Les gens qui vivaient sous l’Ancien Testament comprenaient qu’ils devaient offrir à Dieu des holocaustes pour obtenir de Dieu une certaine réconciliation suite à leurs péchés. Ces gens tentaient de faire leur offrande dans une attitude d’humilité et de repentir.

Nous voyons chez Élisabeth et Marie une nouvelle attitude : d’abord c’est la surprise, suivi d’une attitude d’écoute, d’accueil, et d’obéissance. Élisabeth a accueilli et elle a cru la parole que son mari Zacharie lui a transmise et qu’il avait lui-même reçue de l’ange du Seigneur.

Marie à son tour a écouté et accueilli la parole qui lui fut adressée par l’Archange Gabriel. Dans leur accueil de la Parole de Dieu dans l’humilité et l’obéissance par ces deux femmes, elles ont connu la joie du Seigneur, la joie que le Bon Dieu offre à tous ses enfants.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

C’est merveilleux que le Bon Dieu adresse une parole toute personnelle à chaque être humain sur la planète Terre et à toute génération jusqu’à la fin des temps. Le Parole spécifique et personnelle que le Bon Dieu nous adresse – à chacune et à chacun – est contenue dans ces paroles adressées à ces deux femmes remplies de foi en Dieu et de joie.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

Compte tenu de nos conditions et de nos circonstances uniques à chacune et à chacun d’entre nous, la question se pose : « Quelle parole le Seigneur m’adresse-t-Il? » Nous avons encore 4 jours de l’Avent pour écouter les paroles de Dieu, pour accueillir la Parole de Dieu qui est Jésus, et pour discerner quelle est la parole spécifique et personnelle que Dieu notre Père m’adresse à moi? Quelle parole nous adresse-t-Il à notre couple marié, à notre famille? C’est en faisant le silence en nos cœurs et en nos esprits que nous pourrons mieux entendre.

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! »

Il est normal de craindre, d’avoir peur face au Bon Dieu, non parce qu’Il nous menace de punition, mais parce que notre état de péché nous fait tourner le dos au Bon Dieu. C’est notre état d’enfants désobéissants face à Dieu notre Père qui nous fait avoir peur. Pourtant nous n’avons rien à craindre de la part de Dieu. Au contraire, nous entendons : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » 

Le Bon Dieu nous a déjà offert toutes les preuves possibles de son amour envers nous. Il ne nous reste qu’une seule chose : il nous reste de croire à sa parole et à Lui faire confiance. 

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

Ce temps de l’Avent qui prend fin en quatre jours a été un temps d’attente dans l’espérance parce que Dieu est fidèle dans son amour et Il réalise toujours ses promesses en Jésus. Voilà pourquoi Dieu nous invite à tourner notre regard vers la femme, Marie, et l’Enfant qu’elle porte en elle et qu’elle mettra au monde dans quelques jours dans une étable. 

« Marie, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni! » 

À tout moment que nous élevons notre esprit vers Dieu, nous sommes en prière. Quand nous crions vers Dieu dans la détresse comme dans la joie, nous sommes en prière. Le Bon Dieu est tout près de nous dans notre propre esprit, et Il nous fait confiance. À notre tour, faisons-Lui confiance. Que les jours de Noël qui s’approchent à grands pas soient pour nous et nos proches un temps d’espérance, de paix, et de joie dans l’Amour de Dieu qui nous est donné. 

Jésus est Lui-même notre cadeau de Noël, notre cadeau d’amour : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Gloire soit à Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen. 

Prenons quelques instants pour contempler le don que Dieu le Père nous fait en Jésus son Fils.

 

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Face à toute détresse ou souffrance l'Esprit Saint souffle en nous une parole d'espérance pour nous ouvrir au Bon Dieu. 1er Dimanche de l'Avent - 28 novembre, 2021 - Église MRP de la Paroisse JLM

   Évangile et Homélie version MP3  -  version PDF 

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »


Heureux sommes-nous, frères et sœurs, quand en nous éveillant le matin notre première pensée est semblable à celle-ci : « Merci, mon Dieu, pour mon sommeil et mon repos, et merci ce matin encore une fois pour le don du souffle de la vie! »

L’Esprit Saint qui est Dieu avec le Père et son Fils Jésus, notre Seigneur, habite en nous et est toujours en train d’élever notre âme, notre pensée, et notre esprit vers notre Créateur et notre Dieu, Celui qui nous aime parfaitement. Heureux sommes-nous, frères et sœurs, à tout moment quand nous nous laissons faire, quand nous nous laissons inspirer, quand nous nous laissons conduire par l’Esprit Saint, qui est au sein de Dieu l’Eau Vive, et qui donne la vie.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

Malheureusement il y a dans la vie des moments où nous n’entendons pas au-dedans de nous cette douce voix de l’Esprit Saint; car nous avons choisi de donner toute notre attention à d’autres voix intérieures : crainte, découragement, révolte et le refus de souffrir, convoitise, jalousie, haine et le désir de vengeance, l’orgueil, la désolation, et le désespoir. Quand notre ciel est rempli de gros nuages noirs et de la fureur de la tempête, il nous est difficile de garder notre attention fixée sur la présence du Dieu vivant au fond de notre âme dans notre esprit.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

En plus de la tourmente intérieure dans notre esprit, il y a aussi les pensées terrifiantes provoquées par les troubles extérieurs à nous : la menace du virus qui cause la maladie de la Covid-19 dans toutes ses variantes interminables, les nouvelles de guerres et famines sur toute la Terre, la confusion dans l’identité humaine et sexuelle provoquée chez nos jeunes par tout ce qui est transmis dans les médias de la télé, des films, et des réseaux sociaux. Ajoutés à cela il y a des mariages qui s’effondrent, des familles qui sont rompues, les emplois perdus, les faillites financières et personnelles, et toutes sortes de désastres de loin ou tout près de nous.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Comment pouvons-nous, frères et sœurs, nous en sortir? Où pouvons-nous trouver d’abri au milieu de la tempête quand la fureur de celle-ci nous effraie et nous paralyse? Nous sommes là ce matin pour accueillir la bonne nouvelle que le Bon Dieu nous offre dans notre détresse. Le Bon Dieu est venu nous secourir et Il est apparu au moment de la naissance de son Fils devenu homme conçu par l’Esprit Saint et né de Marie à Bethléem, ce que nous allons fêter à Noël.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

En plus de cette grande joie de l’Incarnation du Fils de Dieu en Jésus de Nazareth, nous savons que devenu homme Jésus a accepté de prendre sur Lui, sur ses propres épaules tous nos fardeaux et tous nos péchés; afin de nous réconcilier à son Père. Par le Baptême Jésus nous a faits enfants de Dieu son Père qui est maintenant aussi Notre Père. Nous avons donc déjà un pied dans le Royaume de Dieu. Pour y avoir les deux pieds, il nous suffit de choisir de tourner notre attention vers cette douce voix de l’Esprit Saint qui murmure à l’intérieur de nous.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Nous venons à l’instant d’entendre la voix forte et confiante de Jésus qui nous rassure même face aux pires signes dans le monde qui feront même mourir de crainte les gens qui ne connaissent pas Dieu. Pour nous qui connaissons Dieu, Jésus nous dit qu’au moment même de la pire crise : « redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » Dieu est déjà venu sur Terre en Jésus, ressuscité d’entre les morts, et Il reviendra dans la gloire à la fin des temps. Jésus est le Dieu qui vient encore à tout moment avant, durant, et après notre prière. Jésus est là qui nous rassemble, et Il est là qui nous nourrit de sa propre vie divine quand nous Le recevons dans la Sainte Communion. Il est là quand nous confessons nos péchés devant son prêtre et c’est Lui, Jésus, qui nous pardonne nos péchés en nous donnant l’absolution.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. » 

Ce temps de l’Avent qui commence aujourd’hui est un temps d’attente dans l’espérance parce que Dieu est fidèle dans son amour et Il réalise toujours ses promesses en Jésus.

« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. »

 

À tout moment que nous élevons notre esprit vers Dieu, nous sommes en prière. Quand nous crions vers Dieu dans la détresse comme dans la joie, nous sommes en prière. Le Bon Dieu est tout près de nous dans notre propre esprit, et Il nous fait confiance. À notre tour, faisons-Lui confiance. Que cette saison de l’Avent soit pour vous un temps d’espérance.

Jésus est Lui-même notre espérance : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! » Venez, demeurez avec nous, vous qui êtes Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en nous.

 

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Nous sommes en présence de Jésus, Roi et Grand Juge - son amour nous aide à ne pas tourner le dos. - 34e Dimanche du Temps Ordinaire - Le Christ, Roi de l'Univers - 21 novembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

    Homélie - MP3       version PDF

Merci Seigneur pour les petits enfants... leurs balbutiements et leurs cris ne sont pas une distraction, mais nous aident à laisser sortir de nous coeurs les cris que nous gardons au-dedans... crainte, douleurs, deuille, joie, surprise, anxiété...

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »


Frères et sœurs en Jésus, avez-vous remarqué que le Bon Dieu se fait caché et silencieux? En tant que Créateur de l’Univers, la Très Sainte Trinité n’a pas besoin de donner à l’humanité plus de preuves de son existence que ce qui existe déjà devant nos yeux. Les merveilles de la nature et de toutes les espèces d’êtres vivants et la magnificence et l’abondance extraordinaire des étoiles donnent leurs témoignages éloquents à l’existence et à la grandeur du Bon Dieu.

Ces témoignages nous viennent du monde visible, et au-delà du monde visible, il y a la quantité innombrable d’anges en présence de Dieu dans l’éternité de Dieu et qu’Il envois sur la terre avec ses messages, comme l’Archange Gabriel venu apporter à Marie l’annonce que Dieu lui demandait d’être la Mère de son Fils unique; ce que nous nous apprêtons de fêter à Noël.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

Quand le gouverneur Ponce Pilate imposa à Jésus son interrogatoire, il ne savait pas qu’il était en présence de Jésus en tant que le Grand Roi de l’Univers, le Fils de Dieu. Ce qu’il ne savait pas c’est que c’est Jésus qui est le Juge véritable et qu’en ce même moment c’est Jésus qui lui faisait passer son propre interrogatoire. Pilate allait-il s’ouvrir à la vérité manifeste en Jésus debout devant lui? Eh bien, frères et sœurs, Jésus est également notre Juge, parce qu’Il est le Grand Juge de toute l’humanité, et nous voilà aussi debout en sa Présence.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

En ce moment-même que je vous parle et que vous m’écoutez, frères et sœurs, nous vivons nous-mêmes notre propre interrogatoire devant Jésus, le Grand Juge; car Il est le Fils unique de Dieu, la Vérité en Personne, parce qu’Il reçoit du Père éternel la Vie divine et Il vit cette vie éternelle dans la communion du Saint Esprit. Dieu Trinité contient toute vérité en Lui-même.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Nous qui sommes vivants sur cette planète Terre en ce moment, nous sommes entourés de toutes sortes de vérités proposées par des êtres humains qui ne sont pas la vérité du tout. Tous et chacun revendiquent notre attention soit pour nous vendre quelque chose, soit pour nous convaincre de quelque chose. Qui devons-nous croire? En qui allons-nous mettre toute notre confiance? Voilà la question de l’heure, et sans doute la plus grande question de notre vie. Voilà une des raisons pour lesquelles le Pape François a transféré les Journées mondiales de la Jeunesse du dimanche des Rameaux à cette solennité du Christ-Roi juste avant l’Avent.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! »

Depuis le début de l’humanité, nous héritons de ceux qui nous précèdent un certain refus du Bon Dieu. Dieu nous a créés en communion avec Lui, mais avec la liberté de choisir. Nous abusons de notre liberté en rejetant le Bon Dieu, en tournant le dos les uns envers les autres, et en détruisant l’environnement naturel qui est notre demeure commune. C’est que l’humanité vit toujours son adolescence face au Bon Dieu et à la vie, et Lui, en parent parfait, Il respecte nos choix mais n’abandonne pas l’espoir de nous regagner par son amour miséricordieux.

Et comment vivons-nous notre interrogatoire face à Jésus, le Grand Juge de l’humanité? Nous vivons notre interrogatoire dans tous les divers moments de la vie de tous les jours face à notre prochain, soit dans notre famille, soit en dehors de la maison au travail, à l’école, au marché, chez des amis, et aussi dans notre refus de bien nous occuper de l’environnement.

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Nous verrons à Noël qui sont ceux qui ont tourné le dos à Joseph et Marie enceinte de Jésus, et qui les ont accueillis. Il en va de même pour nous. Qui avons-nous accueilli cette semaine, et contre qui avons-nous tourné le dos? Qu’avons-nous fait pour l’environnement?

Aujourd’hui, qui vais-je accueillir? Contre qui vais-je tourner le dos? Cette semaine, qui vais-je accueillir? Contre qui vais-je tourner le dos? Que ferais-je pour l’environnement?

« Béni sois-tu Seigneur Jésus Christ, Grand Roi, le Prince des rois de la terre ! » 

Quelle est l’offrande personnelle de moi-même, représentée par le pain et le vin, vais-je maintenant déposer sur l’autel avec Jésus? Je confesse et j’offre au Père éternel tous les gens contre qui j’ai tourné le dos; afin qu’Il les bénisse. J’offre aussi au Père éternel tous les gens que j’ai su accueillir depuis la dernière fois que je me suis présenté devant l’Autel du Seigneur; car je reconnais que c’est seulement par la grâce de Dieu que j’au su les accueillir.

Voici ma prière dans ma pauvreté : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu désire grandement nous pardonner et nous redonner la vie, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en notre esprit.

Voici ce qui peut nous aider à garder le silence en nous-même... là où nous rencontrons la Très Sainte Trinité... laisser résonner en nous-même comme un écho le Nom de Jésus... Jésus... Jésus... Jésus....

 

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Dieu nous montre l'amour et la confiance de 2 veuves tout en dénonçant ceux qui les exploitent. - 32e Dimanche du Temps Ordinaire - 7 novembre, 2021 - Paroisse Sainte-Suzanne

   Évangile et Homélie - MP3       version PDF


Anticipant le "Jour du Souvenir" / "Remembrance Day" - le 11 novembre

Le Bon Dieu nous présente ce matin deux veuves, et toutes les deux font preuve d’un grand cœur. La veuve de Sarepta ne refuse pas la demande du prophète Élie, malgré le fait qu’elle et son fils sont à l’extrémité de la pauvreté et de la faim. Elle prévoit mourir bientôt avec son fils.

La veuve de Jérusalem qui se présente au Temple est elle aussi pauvre à en mourir. C’est que partout sur la planète Terre pendant des millénaires les femmes dépendaient soit de leur père soit de leur mari pour vivre. Une veuve âgée n’avait ni père ni mari; alors elle subsistait d’un jour à l’autre en dépendant entièrement de la charité publique. En Israël Dieu avait averti son peuple de bien s’occuper de la veuve et de l’orphelin, mais dans la pratique, trop souvent les riches s’arrangeaient pour éviter de prendre à charge leur part des pauvres.

Jésus a souvent expliqué la situation à ses disciples : non seulement les chefs religieux et les riches ne s’occupaient pas des pauvres, mais le scandale est qu’ils les exploitaient. Aujourd’hui Jésus déclare : « Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières. » À l’époque du prophète Élie aussi, les dirigeants, les chefs religieux, et les riches exploitaient la veuve et le pauvre. De nos jours, ceux qui peuvent se payer des avocats peuvent faire interpréter la loi en leur faveur; tandis que les pauvres sont laissés pour compte.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Le Bon Dieu sait très bien que ni les lois ni la force peuvent amener les êtres humains à se comporter avec justice et compassion. Ce n’est que l’amour qui peut motiver les gens à bien vouloir s’occuper des gens vulnérables : la veuve, l’orphelin, le pauvre, et l’impuissant.

Voilà pourquoi le Bon Dieu n’agit pas envers les méchants avec le tonnerre et les éclairs, ou en secouant la Terre. Nous le constatons déjà que tous les désastres naturels ne font rien pour améliorer les attitudes des gens. Au contraire, les troubles semblent endurcir les gens dans les attitudes qu’ils manifestent déjà. Ce sont les cœurs qui ont besoin de s’attendrir.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Jésus dénonce l’hypocrisie et il met à l’honneur les personnes droites, justes, fidèles, et généreuses. Nous l’avons entendu avertir ses disciples : « Méfiez-vous des scribes » pour qui ce ne sont que les apparences qui comptent. Pour Jésus et pour Dieu son Père, c’est le cœur qui compte, ce qu’on trouve à l’intérieur de la personne. Nous voyons en Jésus une harmonie parfaite entre ses paroles et son cœur, ses gestes et sa pensée, sa Personne et son esprit.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Ces deux veuves, malgré la réalité qu’elles souffraient toutes les deux d’exploitation de la part des riches et des puissants; néanmoins, elles mettaient toute leur espérance en Dieu et en Lui seul. Voilà pourquoi « Jésus appela ses disciples » pour leur montrer la veuve et l’offrande de ses deux sous. Aux yeux de cette pauvre veuve, le Temple était la Maison de Dieu, et elle voulait à tout prix Lui faire honneur en y versant son obole.

Jésus voit clair, et Il nous appelle à voir clair à notre tour. Tant que l’histoire humaine se déroulera, on peut s’attendre à voir les riches et les puissants exploiter les pauvres. Pas tous. Il y a des riches et des puissants qui sont dévoués envers Dieu et très généreux envers les pauvres et des démunis. Le Bon Dieu nous laisse décider de nos œuvres de justice et de charité.

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Il y en a ici au pays qui ne veulent rien savoir de la société et ne s’occupent que de leurs propres affaires. S’ils s’occupent bien de leur famille, eh bien c’est déjà quelque chose. Mais le bien-être de la société ne peut pas dépendre seulement des gouvernements aux divers niveaux. Il nous appartient à nous tous de prendre notre part des responsabilités sociales. Par exemple, il est très important de voter aux scrutins publics, comme dans ces élections municipales.

La vérité la plus importante que le Seigneur nous apporte aujourd’hui c’est la confiance toute entière en Dieu manifestée par ces deux veuves. Le Bon Dieu mérite notre amour et notre entière confiance, mais la nature humaine, blessée comme elle est, rend difficile la confiance. Voilà pourquoi nous avons besoin de la Présence de Dieu Trinité en nous : le Père, et le Fils, et le Saint Esprit. Peu importe tout ce qui pourrait nous décourager, continuons de prier, d’ouvrir notre cœur, notre pensée, et notre esprit au Bon Dieu. Sans Lui, il n’y a pas de vie qui dure.

La plus belle prière est la prière du pauvre à genou ou debout ou assis devant Dieu qui murmure à voix basse : « O mon Jésus, j’ai confiance en Vous! »

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Heureusement pour nous toutes et tous que le Bon Dieu désire grandement nous pardonner et demeurer en nous, Lui qui est Dieu : le Père, et + le Fils, et le Saint Esprit. Amen.

Prenons quelques instants pour contempler la Présence de Dieu en notre esprit.

 

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Quel est le sens de la vie? Jésus est la solution du Père à tout le mal de notre monde - 15 septembre, 2024 - 24e Dimanche du Temps Ordinaire "B" - Église MRP de la Paroisse JLDM

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